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Cultivons la curiosité

Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl

Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl

C'est alors que nous quittons un mois spécial cinéma, que nous entrons dans une semaine spéciale septième art. Consacrée à la saga Pirates des Caraïbes. Oui, nous voilà partis pour faire les 5 films d'affilée. C'est alors qu'une attraction spectaculaire sur le thème de la piraterie existe depuis 1967 à Disneyland, que Disney décide, avec les sous de Jerry Bruckheimer, de l'adapter au cinéma. Il faut dire que le timing est plutôt bon, la saga Le seigneur des anneaux venant de s'achever la même année.

C'est en effet en 2003 que Gore Verbinski aura l'immense tâche d'adapter un scénario de Ted Elliott et Terry Rossio. C'est servi par des effets spéciaux qui n'ont toujours pas vieilli 16 ans après, mais surtout grâce à la performance de Johnny Depp en Jack Sparrow, que le film cartonnera, provoquant la mise en chantier de 2 suites, qui formeront une trilogie. Les 2 dernières itérations de la saga perdant des personnages principaux au passage.

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On pourra dire ce que l'on veut sur Johnny Depp, il est peut-être un connard finit, je ne sais pas, mais sa performance ici est absolument ahurissante. Il apporte énormément à son rôle, rendant le personnage marquant et attachant, arrivant à nous faire oublier le couple héros/héroïne principal, formé par Elizabeth Swann (Kiera Knightley) et William Turner (Orlando Bloom).

Qu'en est-il ? Nous sommes au XVIIIème siècle, la marine Britannique domine les flots, cependant, dans les eaux des Caraïbes, des pirates sévissent. Il se murmure même qu'un équipage serait immortel, étant sous le joug d'une malédiction. La fameuse malédiction du Black Pearl que l'on peut lire sous le titre du film.

Alors que la marine mouille vers Port Royal, ils découvriront un bateau éventré, dont se sort miraculeusement vivant un jeune homme, Will. Il sera mis sous la responsabilité de la fille du gouverneur, qui doit avoir à peu près le même âge. Celle-ci découvrira que le jeune garçon évanouit est peut-être un pirate. Lui "empruntant" son médaillon afin qu'il n'ait pas d'ennuis.

Des années ont passé, nous découvrons un Will forgeron, qui fait le travail de son alcoolique de père adoptif. Tandis que Elizabeth semble promise au commodore Norington, un homme de plus de 10 ans son aîné, mais à l'ascension fulgurante, que le gouverneur voit déjà comme gendre idéal. On se doute que Will et Elizabeth s'aiment en secret, le forgeron n'ayant jamais avoué ses sentiments à la jeune femme.

Pendant ce temps, un bateau arrive à quai, enfin, à quai, coule dans le port, avec, à son bord, un seul homme. Monsieur Smith. Ou plutôt Jack Sparrow. Celui-ci va tout faire pour "emprunter" un galion de la marine, il sera stoppé par l'évanouissement d'Elizabeth, contraint d'aller la "repêcher". Ce qui lui vaudra de passer par les geôles de la ville.

Le seul et unique but de Jack est de retrouver son bateau, le Black Pearl, dont il fut le capitaine bannit et laissé pour mort sur une île déserte. C'est d'ailleurs Barbossa (Geoffrey Rush) qui en a pris le commandement, cherchant les pièces d'or ayant provoqué la malédiction de son équipage. Une malédiction qui ne touche pas Jack, vu que celui-ci n'était plus membre de l'équipage lors du vol des pièces maudites.

Alors que Jack va faire équipe avec Will, ce premier n'a pour but que de retrouver son Black Pearl, tandis que le second veut sauver Elizabeth, enlevée des suites de l'attaque de Port Royal par Barbossa et son équipage. Le capitaine Barbossa fait tout pour lever la malédiction, ce qui arrivera grâce à la réunion des pièces d'or volées, mais aussi le sang de Turner.

Je raconte hyper mal, c'est énervant. Cependant, les 2h17 du film sont très divertissantes. J'ai beau aimer One Piece, les univers de la piraterie ne font pas partie de ce que j'aime le plus. Voire je n'aime pas du tout. Pourtant, ici, ça fonctionne.Et pas uniquement grâce à Johnny Depp. Le couple Liz/Will fonctionne merveilleusement bien. Nous n'échapperons pas au baiser final, mais tout le long du film, cette histoire d'amour fonctionne sans être pesante.

Ensuite, les effets spéciaux sont bluffants. Entre les galions, les batailles navales, les décors, les costumes, l'ambiance, tout est nickel et on plonge facilement dans le film. Les batailles à l'épée sont exceptionnelles. Surtout le combat final entre Sparrow et Barbossa. Les effets sont donc bluffants, car la malédiction montre la vraie apparence de mort vivant de l'équipage qui en est victime. Ceci uniquement à la lumière de la Lune. Résultat, entre jeu d'ombre, et modification rapide dès qu'un des membre de l'équipage évolue sous cette lumière, on se retrouve impressionné, même 16 ans après.

Niveau musique aussi c'est du très bon. Comme toute bonne saga cinématographique, son thème principal (signé Hans Zimmer bien que crédité à Klaus Badelt) permet de reconnaître les films instantanément. Un tour de force, bien que par moment, j'entende le score harmonique de "Bad Boys". Oui, je sais, je vois du Michael Bay partout, mais je trouve que ça ressemble. La musique accompagne parfaitement les images donc. Niveau actrices et acteurs, c'est efficace. Si la partie féminine est famélique, elle est de qualité. Kiera Knightley et Zoé Saldana, bien que cette dernière soit moins présente, assurent à la perfection dans ce cast majoritairement masculin et caucasien.

Il est vrai que la saga va perdre en qualité par la suite, mais ce premier film est d'une très bonne qualité. Ça reste un divertissement avant tout, et surtout il ne va pas chercher dans la démesure, comme pour le combat face au Kraken ou même concernant le Hollandais Volant. Ici il y a de l'abordage, des canons usés, une pointe de surnaturel parfaitement exploitée. En résumé, c'est un blockbuster efficace qui ne cherche pas obligatoirement le waouh effect. Il faut savoir que ce n'est pas que la performance de Johnny Depp qui rend le film excellent. C'est un tout. Et c'est peut-être pour cela que les suites auront du mal à atteindre le niveau très agréable de ce premier film. Alors, la démesure sera-t-elle capable de surpasser la fausse simplicité de La malédiction du Black Pearl ? Réponse dès demain avec Le secret du coffre maudit. En attendant, "Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl" est un très bon film, que j'ai aimé voir.

@+

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