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Cultivons la curiosité

Drive to Survive : Pilotes de leur Destin - Saison 05

Drive to Survive : Pilotes de leur Destin - Saison 05

Retour des autos rapides et bruyantes. Polluantes diront certaines personnes peu avisées des efforts effectués par la F1 depuis plusieurs années. Après une saison 4 assez décriée, car trop "sensationnaliste", Netflix et la production de Drive to Survive se sont-ils calmés ? Surtout que la saison 2022, résumée et romancée dans cette cinquième saison du vrai-faux documentaire, était pleine de changement. Et a offert en son début, une lutte farouche entre 2 jeunes pilotes talentueux, Charles Leclerc sur sa Ferrari, et Max Verstappen, le champion du monde en titre sur sa RedBull.

Si vous suivez un minimum la Formule Un, ou la série de Netflix, vous savez que je ne parle pas d'une canette de boisson revigorante. Donc, soyons sérieux un instant. La saison 5 se compose toujours de 10 épisodes, d'environ 40 minutes, et nous conte le déroulement de la saison, pas forcément dans l'ordre. Le 24 février 2023 tout le monde a pu découvrir la dernière saison de Ricciardo, le deuxième titre de Verstappen, mais aussi et surtout, les dessous de quelques affaires qui ont remué le paddock. Bande annonce.

Vidéo de Netflix France

On reste sur le même format, un mélange entre image de course et en dehors. Toujours aussi mal montées, on permute parfois 2 positions différentes dans la course. On peut le voir aux pneus notamment. Mais dans l'ensemble, saluons une volonté de moins "tricher" on va dire. D'ailleurs, le retour devant la caméra de Max Verstappen est aussi synonyme d'une moindre "dramatisation" des luttes en piste. Pour le coup, le premier épisode est très propre, et montre que la production a entendu les acteurs et actrices du monde de la F1 sur ce côté "dramatisation".

Heureusement pour Netflix, à défaut d'avoir une lutte farouche en piste (après un début moyen, les RedBull ont rapidement pris le dessus sur les Ferrari), il y avait de quoi faire. Premier point, la gestion de la guerre provoquée par la Russie contre l'Ukraine. Qui va précipiter Haas dans un marasme délicat. Les Mazepin, père et fils, respectivement sponsor principal et pilote payant, sont Russes. Pire, Mazepin père est assez proche de Vladimir Poutine. Chaud quoi. Après avoir, on ne sait trop comment, réussi à trouver un autre sponsor, les Russes sont priés de rentrer à la maison.

Je ne commenterai pas ce choix, n'y connaissant rien du tout sur les Mazepin. Mais ceci donnera sa chance à un revenant, Kevin Magnussen. Que nous avons vu se faire évincer à la fin de la saison 3. Le pilote Danois revient très peu de temps avant le début de la compétition. Et il va signer un exploit, finissant 5è alors que Haas avait l'habitude de finir en fond de grille. L'occasion d'offrir un peu de visibilité à l'homme fort de Drive to Survive, le manager de l'écurie Haas, Günther Steiner. Très attachant, surtout quand on le voit avec le manager de Ferrari, Mattia Binotto. Haas ayant un partenariat avec Ferrari pour avoir le moteur.

Et les épisodes vont rapidement s'enchaîner, sur le début de saison très bon des Ferrari, les RedBull qui reviennent, puis la débâcle de l'écurie Italienne. La poisse de Charles Leclerc, bien desservi par une gestion chaotique de la course et des moments clés par Binotto. Le faire rentrer pour changer de pneus à Monaco, alors que son co-équipier Carlos Sainz Jr est en train de changer ses pneus. Le faire prendre un type de pneus alors que tout le monde prend l'inverse. Parfois un défaut de fiabilité vient anéantir les espoirs de titre pour le Monégasque. On ressent bien cette chute je trouve.

Mais la partie la plus intéressante arrive à la mi-saison et le drama Alpine, Alonso, Piastri et McLaren. Quand on connaît l'histoire, on se régale de voir comment la série explique tout ceci. Je ne vous raconte rien, car à découvrir c'est encore plus savoureux. Et c'est ultra intéressant de voir comment tout ceci a été géré en interne. Car même si certaines choses sont cachées, on voit tout de même quelques mouvements en coulisse, et c'est passionnant.

Il y aura aussi l'accusation de tricherie d'une équipe en fin de saison, qui montrera une certaine fébrilité. J'ignore si c'est le montage qui veut ça, mais je n'aurais jamais pensé voir les personnes incriminées aussi inquiètent j'avoue. Mais au final, on assiste à la célébration à Abou Dabi, avec une double lutte passionnante à suivre, même quand on connaît le résultat. On a le droit à un passage émouvant sur Daniel Ricciardo, qui comme Günther Steiner, est une des star hilarante à suivre dans Drive to Survive. Et on nous introduit déjà la prochaine saison, sachant que la saison 2023 a débuté le 5 mars 2023.

Toujours aussi agréable à suivre, Drive to Survive fait amende honorable de sa dramatisation à tout va. En essayant de plus coller à la saison et aux enjeux, tout en respectant les pilotes, je trouve que c'est passionnant à suivre. Que l'on aime ou non la F1. Voir un Max Verstappen détendu le rend un peu plus sympathique. La nouvelle réglementation (les voitures ont drastiquement changé de forme) n'a pas offert une lutte aussi passionnante qu'en 2021 pour les championnats, mais peu importe.

Car Drive to Survive met des visages sur des personnalités de la Formule Un. Aussi bien dans le staff technique, à travers la plupart des managers d'écurie, que les pilotes. Même si certains sont moins (ou pas du tout) présents que d'autres. On appréciera l'entente amicale entre Pierre Gasly et TSUNODA Yuki, hilarante. Une excellente saison, qui semble apprendre des critiques reçues de la part du paddock, même si les histoires contées restent un peu montées. C'est plus fidèle et respectueux des acteurs et actrices de la F1, pour notre plus grand bonheur. À voir.

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