Pacific Rim : The Black - Saison 02

Sur Ashou, nous avons un rapport spécial avec "Pacific Rim : The Black", un premier temps entamée, avant de lâcher prise dès la fin du premier épisode, le changement de piste audio aura permis de découvrir une belle première saison. Car oui, comme pour la saison 1, nous sommes restés en version japonaise sous titrée en français. Si il ne s'agit pas de la version originale (en anglais), les voix s'avèrent pourtant nettement plus cohérentes avec les personnages. Ces derniers sont pourtant Australiens, mais ceci est dû au fait que le studio d'animation est japonais. Avec le chara-design typique de l'archipel.

Bref, une fois la piste audio plaisante découverte (désolé, je n'ai pas essayé la version française), on peut dire que Taylor et Hayley, frère et sœur, vont vivre une histoire quelque peu éprouvante. Leurs parents sont partis chercher de l'aide à Sydney, les laissant dans un abris situé en plein dans The Black. Zone Australienne envahie par les Kaijus, de gigantesques monstres venus de l'intérieur de la planète (voir les films du même nom pour en savoir plus). Dès la fin du premier épisode, nos deux protagonistes étaient contraint de quitter leur havre de paix, désormais cimetière de leurs ami.e.s, à bord de Atlas, un Jaeger d'entraînement.

Un Jaeger, c'est un immense robot contrôlé par 2 pilotes et une Intelligence Artificielle (IA). Les pilotes doivent être compatibles car il faut effectuer une dérive neuronale, qui permet à chacun de voguer dans l'esprit de l'autre. Ici l'IA se nomme LOA et va nous offrir deux grands moments dans cette saison 2, très émouvants. Hayley et Taylor vont rencontrer Shane, le chef de Bogan (une bourgade de pillard assez typique des œuvres post-apocalyptiques), et Mei, une guerrière hors norme malmenée par ledit chef.

Ce sera surtout Boy, comme l'a surnommé Hayley, qui sera la plus grosse rencontre. Le petit garçon aphone a une surprenante spécificité que l'on découvre à la fin de la saison 1. Il sera en quelque sorte l'ami de certains Kaijus, mais aussi, l'objet de convoitise d'une forme de secte, les "Sisters". Que l'on aperçoit brièvement à la fin de la saison précédente. Le but des 7 prochains épisodes (d'environ 20-22 minutes) reste le même, retrouver les parents de Hayley et Taylor, en survivant, et quitter The Black pour Sydney. Petite bande annonce.

Vidéo de Netflix

Première surprise, nous sommes bien là en face de la dernière saison. Du moins, elle se présente comme telle, et la fin, si elle ne ferme rien, ne va pas aguicher vers une hypothétique saison 3. Ceci est une excellente chose, car ça ne traîne pas en longueur. Cette fois, en plus d'affronter les Kaijus (ce qui est plus pratique avec le nouveau bras offert par un Apex, mélange improbable de Kaiju et Jaeger), c'est la sororité effrayante des Sisters qui va se présenter face à notre petite équipe.

On aura droit à quelques sacrifices étonnants dans cette saison, des personnages qui reviennent, et offrent pas mal d'émotions pour le coup. Chose que nous pensions impossible. L'animation aide beaucoup, avec des visages expressifs, ainsi qu'un comportement corporel éloquent. La lutte entre Mei, Taylor et Hayley quand à la façon de faire pour se sortir du territoire des Sisters est logique, tout le monde exposant ce qui lui paraît être le mieux pour le groupe.

Les personnages commettront des erreurs, notamment Taylor, désolé de la révélation, qui va aller à l'encontre de l'avis de sa sœur, poussant le groupe à aller sauver Boy. L'avantage est que l'on comprend les raisons du héros de faire ce geste. Tout comme on saisit parfaitement pourquoi Hayley refuse de perdre à nouveau quelqu'un de sa famille, quand bien même Boy vienne tout juste d'intégrer celle-ci.

Les Sisters sont effrayantes, car en capacité de contrôler les petits Kaijus chiens là, voire même de s'en servir comme monture. Mais pas que, car les grands Kaijus aussi peuvent être invoqués par la sororité. Notamment un final dans le dernier épisode qui sera particulièrement spectaculaire. D'ailleurs, il n'y pas énormément d'action, mais elle est efficace. Merci les scènes gérées par ordinateur pour le coup, qui offrent quelque chose d'impressionnant.

J'ai vraiment eu peur que le dernier épisode ne s'achève par une petite scène qui laisserait penser qu'une saison 3 pourrait voir le jour. Il n'en est rien et c'est tant mieux. L'ultime sacrifice ne manquera pas de vous lâcher une petite larme, et même si il y a peu d'action, on peut dire que le combat final est spectaculaire tout en étant effrayant. Frôlant le nekketsu même.

"Pacific Rim : The Black" complète parfaitement les 2 films "Pacific Rim" et "Pacific Rim : Uprising". Avec moins de personnages, mais ceci permet de mieux s'attacher à ceux-ci. L'animation est sublime, efficace, et le scénario, quoique simpliste, nous captive malgré tout. Cette série d'animation au final courte, offre une belle aventure. Certes, la fin peut paraître abrupte, j'ignore comment le dire, l'épilogue est assez rapide, mais au moins la série ne cherche pas à se rallonger et offre donc une durée parfaite. Si vous avez aimé les films, vous adorerez. Après, à vous de trouver la piste audio vous convenant le mieux. C'était du très bon j'ai trouvé. À voir donc.

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