Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Vendredi 13 - Chapitre VII : Un nouveau défi

Vendredi 13 - Chapitre VII : Un nouveau défi

Sacré mois d'octobre qui s'annonce. Nous voici donc le second vendredi 13 de cette année 2023. Second, et donc dernier, logique, sinon j'aurais écrit deuxième. Qui dit vendredi 13, dit Jason et "Vendredi 13". Ce n'est pas très clair, mais c'est normal, je suis tellement heureux de retrouver le plus beau gosse des Boogeyman, que j'en bafouille. Bon, ne nous mentons pas, on sent que la saga périclite, malgré le fait que nous en soyons déjà au septième épisode. D'ailleurs, à l'instar de l'attente qui fût nécessaire entre "Vendredi 13 : Le Tueur du Vendredi 2" (aussi nommé "Vendredi 13 : Meurtres en 3 dimensions") et "Vendredi 13 : Chapitre final" (pas si final que ça, vu les films qui suivent), 2 années s'écoulent entre les sixième et septième film.

 

Bon, je crois que ma volonté de citer les films vus afin de mettre le lien vers les chroniques est mauvaise, mais passons. Car c'est en 1988 que John Carl Buechler met en image un scénario de Manuel Fidello et Daryl Haney. Ici, Jason Voorhees va à nouveau changer d'interprète. Kane Hodder va d'ailleurs enchaîner les films 7, 8, 9, 10 et le 11 (en fait "Freddy vs Jason", mais nous y reviendront dans quelques années sur Ashou). On retrouve Harry Manfredini accompagné par Fred Mollin pour les compositions. Mais regardons la bande annonce en version originale, alors que j'ai vu ce film ainsi, avec des sous titres français.

Vidéo de PlayinTube ChaîneSecondaire

Et les 1h24 du film débute par un bref résumé de la situation concernant Jason. L'occasion de prendre quelques minutes de "Vendredi 13, Chapitre 6 : Jason le mort-vivant", où Tommy Jarvis (Thom Matthews) affrontait à nouveau Jason (C. J. Graham), avant de l'enchaîner au fond du lac de Crystal Lake. Ce qui est une redondance, désolé. Quelques années plus tard, on retrouve une jeune fille, vers le même ponton où Jason repose, qui entend une dispute entre ses parents. Elle décide de s'enfuir dans la barque, vu que son père a encore trop bu et est violent. Seulement, Tina (Jennifer Banko dans la version jeune fille) possède une sorte de don de télékinésie. Elle souhaite tellement le trépas de son père, que le ponton s'effondre, dans une scène très spectaculaire, et le tue.

 

De quoi vous offrir de nombreuses années de thérapies. Ce que fera Tina, qui, une fois adulte, ou proche de l'être (Lar Park-Lincoln cette fois-ci) doit accomplir une dernière étape. Avec sa mère (Susan Blu) et son psychiatre (Terry Kiser), elle va retourner vivre un instant dans l'ancienne maison. Proche du drame (et de Jason qui pique son meilleur roupillon). Crystal Lake est à la base un coin reculé, mais assez touristique. Une bande de jeune a investi la maison de vacances voisine. Des jeunes qui sont là pour faire des trucs de jeune. À savoir boire, fumer des joints, faire la fête et copuler.

 

Donc, le psychiatre pousse Tina dans ses retranchements afin de la soigner. Ou de tester un traitement expérimental dont la jeune femme est le cobaye (mais ceci nous l'apprendrons plus tard). En tout cas, elle stresse, et va libérer Jason. Ce dernier, ni une, ni deux, il va à nouveau se balader aux abords du lac, tandis que notre héroïne tombe dans les vapes.

 

Le carnage peut reprendre, surtout que les jeunes voisins sont nombreux. Donc il y a de quoi faire. À la façon de "Vendredi 13, Chapitre 5 : Une nouvelle terreur", on en vient à douter du fait que ce soit Tina la tueuse. Elle ne semble pas bien contrôler ses pouvoirs, et les jeunes, hormis Nick (Kevin Spirtas), n'en ont rien à faire de la jeune femme, préférant vaquer à leurs occupations (déjà citées plus haut). Sauf une peste qui voudrait bien sortir avec Nick. Bon, on devine que le carnage concernera tout le monde sauf ce couple qui se forme.

 

Alors, dès que Jason est libéré, il fait ce qu'il sait faire. Il zigouille. Du jeune, mais aussi du moins jeune. Ici, on trouve les grands classiques de la saga, le masque de hockey, la machette, les défenestrations (toujours un régal), et des nouveautés, comme la débroussailleuse. Et là, vous vous dites que c'est génial, ça doit saigner. Et bien non. Ici, on est là pour plaire à beaucoup de monde, et le sang est ridiculement peu présent. Par contre, les plans nichons et les copulations (ne vous excitez pas, c'est soft) sont bien là. Et c'est bien dommage. J'ignore si c'est une question de budget, ou de volonté d'être moins gore, mais c'est triste. On se croirait devant un Halloween.

 

Si on peut être déçu.e par la quasi absence de sang et d'horreur pure dans les mises à mort, les effets demeurent pourtant très bons. Comment dire, le ponton introductif est impressionnant, mais aussi, attention, révélation, Jason est effrayant. Massif, à un moment (c'est là la révélation) il perd son masque, et on voit un visage monstrueux, expressif, qui peut angoisser. De plus la destruction de la maison, quoique un peu "too much", offre une dose non négligeable de spectacle.

 

Bon, à un moment, il y a un jeune qui se fait manipuler par la peste, et qui se retrouve contraint de prendre une douche froide (comprenne qui pourra). J'ai cru que comme il n'avais pas consommé, il serait épargné par Jason. Bah non. De plus, le classique des films d'horreur des années 80, le bodycount (décompte des corps) qui voit tous les cadavres (ou une grosse partie) être découverts par l'héroïne à la fin, fonctionne bien ici. Les effets sont tout de même efficaces et plaisants. On n'échappe pas non plus aux arrivées impromptues de Jason dans le cadre, histoire d'assurer un jump scare (bond d'effroi) qui ne nous surprend pas aujourd'hui, mais devait être efficace à la fin des années 80 (quoique).

 

Assez court, mais au début lent qui cherche à poser Tina comme future survivante, ce film n'est pas si mauvais que cela. Il aurait pu être très bon sans les meurtres hors cadre. Car un film Vendredi 13 nécessite un minimum de sang. Cette absence est compensée par des effets plutôt réussis, le ponton ou Jason, mais pas assez pour en faire un film réjouissant. L'idée du combat final opposant le surpuissant et quasi indestructible Jason, contre la frêle mais dotée d'un don de télékinésie Tina, offre des scènes impressionnantes.

 

Seulement, on sent que la saga s'essouffle depuis un petit moment, et j'avoue appréhender le prochain film, qui, dans mes souvenirs, est le plus mauvais de la saga. Nous verrons cela en septembre 2024 (c'est loin punaise). En attendant, pas mauvais, mais manquant de mises à mort visibles et de sang, ce film reste à voir, surtout si vous aimez Jason. Après, pour les fans de films d'horreur, sachez que c'est loin d'être le meilleur, donc vous risquez d'être déçu.e.s. Les autres oublieront vite ce film. Sympa, mais sans plus.

 

@+

Vendredi 13 - Chapitre VII : Un nouveau défi
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article