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Cultivons la curiosité

Gran Turismo 3 A-spec

Gran Turismo 3 sur PS2.

Gran Turismo 3 sur PS2.

Je sais, je passe du premier au troisième comme si Gran Turismo 2 n'existait pas. Je sais aussi que c'est encore Polyphony Digital qui développe cet épisode marquant le changement de génération de console. Plus beau, plus long, plus gros, plus puissant, plus mieux meilleur. Voyons voir, d'abord vidéo.

Vidéo de ConsolableDC.

Donc pourquoi laisser Gran Turismo 2 de côté pour l'instant. Tout simplement car, hormis graphiquement, ce GT3 est une dévolution, une régression quoi, un pschitt de canette et puis c'est tout.

Lors de l'insertion de la galette dans le monolithe noir de chez Sony, les kikis se dressent, une introduction somptueuse, avec tout l'amour que porte Yamauchi et Polyphony Digital au monde de la course automobile, on débute par le mode Arcade, histoire d'avoir un premier contact avec l'outil, on choisit sa vroum vroum et on vroum vroum face à des adversaires. Déjà, purée de petit pois, c'est beau, magnifique même, on se prend une tarte dans la gueule, à en perdre ses dents. Les reflets, le bitume, les bas côtés, les vibreurs, tout est beau (pour l'époque hein?), en plus, même en mode arcade, on a des sensations bien sympathiques. Bref du très très bon, et là, le kiki reste tout dur.

L'intro magnifique, et l'écran titre.L'intro magnifique, et l'écran titre.
L'intro magnifique, et l'écran titre.L'intro magnifique, et l'écran titre.

L'intro magnifique, et l'écran titre.

Donc, du coup, c'est très heureux que l'on lance le mode Gran Turismo quoi. Euh, déjà, la carte de la ville, habituelle chez GT, est petite, on se croirait devant le premier Gran Turismo quoi. Même pas de sous carte ou de moyen d'accéder à une autre partie de la ville, tout est là. Bah merde, on a perdu des trucs ou quoi?

Bon, il y a tout, le garage, le passage des permis, les coucourses, les concessionnaires. On passe de façon classique les permis B et A, la base histoire d'être peinards pour la suite. Ensuite, on va se payer une caisse d'occasion, histoire de lui triturer les entrailles avec le peu de ronds que l'on possède, afin d'avoir un engin sympa à conduire.

Les voitures d'occasions donc, mmmmh, concessionnaire, bon, je suppose qu'elles ne sont dispo que chez les japonais, alors, voyons voir, la la la la *sifflote sifflote*, mmmmh, mmmmh, qu'où qu'elles sont? Mmmmh, mmmh, mhhh, ah ben en fait, il n'y en a pas. Ben merde quoi, on se prend forcément un modèle neuf, donc récent, mais du coup, les 600 véhicules de GT2, il va en manquer.... quoi? 180 véhicules seulement? Yé bé, pas plus mieux meilleur alors. Putain la coupe violente quand même.

Alors oui, je vous vois venir, il vaut mieux avoir 180 véhicules utiles, plutôt que 600 véhicules merdiques, ne servant à rien, je pense, par exemple, à la Citroën Xantia présente dans le 2 et absente ici, pas un mal disons. Mais il faut aussi reconnaître qu'on nous a habitué à communiquer sur le nombres hallucinant de véhicules, leur qualité tout ça, et là, on perd en contenu.

Menu principal, choix de voiture et améliorations.Menu principal, choix de voiture et améliorations.
Menu principal, choix de voiture et améliorations.Menu principal, choix de voiture et améliorations.

Menu principal, choix de voiture et améliorations.

Le plus gros défaut vient de l'absence des véhicules d'occasions, une excellente idée qui disparaît, et qui nous permettait de prendre une ancienne, de la faire un peu évoluer afin d'avoir un engin sympa quoi, et ce très vite. Là, certes on peut s'offrir une Trueno neuve (bonjoru la cohérence et le réalisme....) mais on a moins le choix d'entrée, et ça c'est dommage.

Sinon, en terme d'épreuve et de sensation, il n'y a rien à redire, certes nous n'avons que 2 vues disponibles mais manette en main (ou mieux volant si possible), on retrouve ses marques sur des circuits certes connus, mais à réapprendre tant la PS2 magnifie les graphismes, il faut chercher à nouveau ses repères de freinage, revoir ses trajectoires. Les anciens joueurs iront plus vite pour apprendre que les nouveaux, mais il y a un petit temps d'adaptation quand même.

Graphiquement les reflets sont magnifiques, et que dire de ces sous bois à travers lesquels le soleil nous offre des effets à tomber. Impressionnant, on pardonne un peu mieux le manque de véhicule tant ceux disponibles sont sublimes et diffèrent au niveau de la conduite.Au point de vue sonore, c'est pas exceptionnel, mais sans parler de réalisme, on atteint un niveau plus qu'acceptable, bon, voir très bon même.

Voilà donc, on a un jeu au contenu limité, mais magnifique et bénéficiant d'un boulot immense de Polyphony Digital. Allons voir si le changement de génération corrige les défauts des précédents épisodes. Quid de l'IA déjà? Bah non, toujours des trains sur leurs rails, juste l'artificiel, pas l'intelligence. Ils font leur course et vous, bah vous puez, autant vous dire qu'ils n'hésiteront pas à vous virez de leurs rails, et que forcément vous êtes le plus handicapé dans ce cas là. Mais pas de panique, on peut toujours s'appuyer sur ces cons d'adversaires pour prendre un virage plus vite, voir sur les rails des circuits urbains. En effet, nous étions en droit de penser que si le nombre de véhicule est divisé par 3, c'est pour inclure les dégâts. Pfff, vous rêvez les enfants, pas de dégâts, ni même une fausse gestion à la Metropolis Street Racer (qui vous ôte des points de style, donc des sous, si vous êtes trop agressif), oki, si on voit pas son véhicule se dégrader, pas de problème, mais ne pas être pénaliser en jouant comme une merde, c'est un peu difficile à avaler je trouve. Ensuite, autre défaut, la progression pouvant lasser, il faut accumuler des sous, avoir un certain type de véhicule pour accéder à certaines épreuves, et des fois, vous allez enchaîner plus fois la même course, histoire d'avoir assez de sous pour vous offrir un véhicule qui ne vous servira que pour quelques courses. Ceci nous offre une grosse durée de vie, mais gonflée artificiellement j'estime.

Choix d'une course et course avec différentes vues.Choix d'une course et course avec différentes vues.
Choix d'une course et course avec différentes vues.Choix d'une course et course avec différentes vues.

Choix d'une course et course avec différentes vues.

Concluons, graphiquement et en terme de sensation, c'est parfait, beau, fluide, jouable, limite réaliste, nous avons là la meilleure simulation automobile pour 2001. Seulement, on enlève les véhicules d'occasion, pire, on enlève du contenu en terme de véhicule tout court. On en corrige surtout pas les défauts des précédents épisodes, alors que la PS2 est carrément plus puissante, pas de gestion de dégâts, un I.A. conduisant un train. Bref, mitigé quoi, alors que la série ne cessait de se bonifier, le 2 introduisant un nombre hallucinant de véhicules, d'épreuves et en plus ajoutait le Rallye, le 3 ne nous offre rien de plus que le dernier opus PlayStation de la saga, pire, elle nous enlève des choses.

Je résume ma conclusion, à force de promettre des trucs et de ne pas corriger les défauts, GT va finir par perdre son statut de meilleure simu auto, bon, là y'a personne, mais le joueur que je suis estime s'être fait entubé avec un jeu magnifique et sensationnel mais n'entendant pas les remarques concernant les défauts.

@+

Les ralentis somptueux.Les ralentis somptueux.
Les ralentis somptueux.Les ralentis somptueux.

Les ralentis somptueux.

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