Le retour de Godzilla (1955)

Godzilla en BluRay avec Le retour de Godzilla en bonus.

Comme annoncé dans le final très optimiste du premier Godzilla, d'autres monstres viendront, et le succès du film aidant, une suite est mise en route, en 1955, réalisé par Motoyoshi Oda, qui, excusez moi de la suite, possède Yoshi dans son nom, et ça c'est hyper classe quoi. Toujours avec la Toho en production, on reste en noir & blanc, bah vi, 1955 oblige, oh purée de carottes, mais, mais, ce film à 60 ans, nom d'un petit pois, c'est fou ça. Bon, mes films les plus anciens étant King Kong et Le fils de King Kong, tous 2 de 1933, y'a de la marge, mais quand même. On y découvrira pour la première fois, une baston de streums, donc autant vous dire que si le premier Gojira était un pamphlet contre les armes de destruction, suite au traumatisme japonais de la seconde guerre mondiale, celui ci est un petit peu plus léger, mais loin des trucs rigolos que sont les Gogo des années 70. Bande annonce les enfants.

Bande annonce japonaise, vidéo de Godzilla Online.

Oui, donc à l'instar de King Kong et son double DVD qui possédait en bonus sa suite, le BluRay de Godzilla en fait de même, et c'est un régal, ça fait passer la pilule des 25€ du BluRay aussi ^^.

Bon, le film est court, 1h22 sur la balance, marrant, comme pour King Kong, bwarf, j'arrête là de comparer, sinon ça va vous gonflez je sens. Je parle de la durée du filma car d'entrée, et j'ai compté, 8 minutes sont perdues en scènes pas inutiles car elles présentent les personnages, mais molles. Genre il y a un mec en hydravion censé repérer les bancs de poiscalles pour une conserverie, et pas de bol, c'est la panne, ballot quoi. Heureusement son commpère vient à sa rescousse. Nous on se fait un peu chié, mais eux non, ils prennent le temps de faire un petit feu (au lieu de repartir directement), et forcément, c'était l'île à qui? Mais vi, c'était l'île au nouveau Godzilla (le premier étant mort je vous rappelle). Nos 2 aviateurs se retrouvent mal en point, surtout qu'une autre bestiole arrive pour faire une petite baston quoi, Anguillaurus, ou Anguillas de son petit nom, j'ai peut être mal retenu comment ça s'écrivait j'avoue, ah oui, j'vous ai pas dit, ce film me semble n'être dispo qu'en VO, pas pour me déplaire. Anguillas n'a rien d'une anguille et ressemble plus à une tortue ninja avec des pics, mais qui ne serait pas ninja, juste énorme.

Les têtes pensantes se réunissent pour vaincre ces putains de streums quoi, merde, des monstres géant qui cassent tout, on n'en veut pas chez nous. Purée, ça rime. L'occasion de nous sortir des stock shots du premier Gogo, et 4 ou 5 minutes de perdues, classe. Sauf que cette fois ci il n'y a plus la pudeur concernant le nucléaire, ici c'est clairement indiqué, on y parle même des bombes A et H.

Alors que Godzi se déplace vers l'île de Shikoku, il décide que non, il n'ira pas mettre les pattes là bas, mais que la ville d'Osaka (<3) sera plus sympathique. Du coup, évacuation d'urgence de la ville présentée comme une ville lumineuse (de nuit), on demande à tout le monde de se barrer avant le black out, seule solution efficace pour que Gogo aille voir ailleurs si nous y sommes, en effet, les têtes pensantes estiment que ça rappelle à notre petit Gojira les expériences nucléaires. Donc on coupe le jus et Gogo il est content, ou va voir ailleurs. Là on constate que quand même, Gogo est ado, oui, ses dents sont pourries, en avant, il aurait bien besoin d'un petit appareil dentaire.

Et là, on retrouve nos amis humains, avec une évasion de prisonnier, durant le black out d'Osaka, s'ensuit une course poursuite assez dingue. Les malfaiteurs fraîchement évadés, ne trouvent rien de plus intelligent que de voler un camion de carburant, malin les lynx, forcément, on se retrouve avec une catastrophe à la clé, ils foncent comme des teubés dans un réservoir de truc explosif, et BOUM, ça pète de partout, et alors que l'armée, euh, la force de défense pardon, avait réussi à attirer Gogo au large, bah le super feu d'artifice qui se présente à lui vers Osaka, bah ça l'attire notre grosse bébêtte, l'aime bien la lumière dégagée par l'incendie, du coup c'est le gros bordel sur la zone industrielle d'Osaka.

Intervient la force de défense du Japon, avec ses maquettes de tanks, et surtout de lance missile. Là, on assiste impuissant à la destruction d'un avion par notre gros monstre. Forcément cette grosse tanche d'Anguillas arrive, lui aussi veut faire mumuse quoi! Baston épique entre les 2 monstres sur fond d'explosions, carrément impressionnantes pour le coup, le feu d'artifice est sponsorisé par les missiles de la force de défense.

La baston est épique et entraîne la destruction d'Osaka. Là on voit Anguillas saigner suite à la morsure de Gogo (l'enfoiré!), ce qui provoque le décès inéluctable de la tortue avec des pics. Gojira se casse, et les humains s'attellent à la reconstruction immédiate d'Osaka. Nous montrant toute la solidarité du peuple japonais.

S'ensuit une fête, qui voit Gojira ré-apparaître après la reconstruction d'Osaka, là nous sommes désormais à Hokkaïdo, l'île septentrionale du Japon, putain, j'ai sorti un mot malin, chuis hyper content! Seulement ça caille là haut hein. Et il est décidé de piégé Gogo, seulement la force de défense traîne un peu, et Kobayashi (le pilote de l'hydravion en panne au tout début) ne supporte pas de voir se streum pouvoir s'en sortir, résultat il va commettre un acte fou, il le paiera de sa vie, mais donnera l'idée d'ensevelir Gogo sous des gravats, ah non, de la glace me disent mes notes, pardon ^^. Alors qu'il allait se marier quoi, on nous a assez gonflé avec une scène de retrouvailles un peu plus tôt.

Finalement, après un long, très loooooooooooong combat, la force de défense arrive enfin à ensevelir Gogo sous de la glace, pfiou, et son copain de dire "Kobayashi te voilà vengé" comme Orangina rouge. Il est marrant de voir que Godzilla sortira d'une île de glace dans Godzilla n°3 a.k.a. King Kong vs Godzilla.

Voilà donc, un excellent film, ne possédant que peu de côté dramatique, bon, oki, la destruction d'Osaka est impressionnante et dramatique, et que dire de la mort de Kobayashi, mais l'émotion joue moins que le premier, pas de gros engagement politique, malgré un nucléaire plus présent. Pourtant, et malgré des longueurs chiantes, ce film est agréable à voir, on lui pardonne ses quelques erreurs et j'ai aimé ce film. Au dessous du premier par contre, mais moins comique que le troisième ou certains Godzilla des années suivantes. Ce n'est pas un indispensable, mais étant offert dans le BluRay/DVD du premier de 1954, pourquoi se priver de le regarder? Je vous rappelle que Godzilla en BluRay est un indispensable, encore plus après avoir vu cette suite.

@+

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