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Cultivons la curiosité

Dragon Ball Perfect édition - Tomes 11 & 12

Les 2 livres.

Les 2 livres.

Alors que nous franchirons le cap du tiers de la saga avec ces deux tomes (la perfect édition comptant 34 tomes en tout), il y a aussi un autre cap de franchit, que nous ne verrons qu'au début du tome 12 cependant. Toriyama Akira continue donc son histoire, cette fois ci nous avions vu le démon Piccolo, au nom rigolo mais carrément balèze le type. Ce qui m'a surpris, c'est la vitesse avec laquelle on passe à autre chose. Je me croyais parti pour 2 ou 3 tomes, et bien non, tout est réglé (ou presque) dans le tome 11.

Piccolo prend les commandes du monde, invitant quiconque le souhaite à commettre des méfaits, à ne pas aider les vieux à traverser la route, à ne pas ramasser quand toutou fait sa crotte, à insulter les gens sur internet sans raisons... ah merde, ça c'est notre monde pardon, donc le démon prend la tête du monde et souhaite le chaos, d'ailleurs il introduira une loterie fort sympathique, qui consiste à tirer un numéro chaque année, du 1 au 43 comme les régions du monde, et d'aller tranquillement détruire le gagnant. Le mec est impitoyable comme l'univers de la série Dallas.

Un léger contretemps va cependant le ralentir, l'arrivée d'un Ten Shin Han déterminé à enfermer à nouveau Piccolo dans l'autocuiseur à riz. Le Triclope (comme un Cyclope mais avec trois yeux, je sais, ça ne se dit pas) maîtrise la technique désormais, seulement il s'est un peu trop entraîné et l'autocuiseur est fendu, comme une bûche. Donc il va falloir, euh, rien, Ten Shin Han part tout droit au sacrifice. Mais avant cela, après un truc assez hallucinant je trouve, Son Goku atteint la tour de Maître Karin, pour devenir plus fort, à l'aide de Yajirobé, et de comme par hasard, le chat trouvera une solution extrême, du jamais vu, de l'impossible, ceci est un peu téléphoné (comme l'accès au Tout-Puissant en fin de tome....), mais on pardonne facilement je trouve.

Le truc hallucinant de ce chapitre 150, c'est la page de titre qui le montre, l'auteur s'excuse platement de sa maladie (une mauvaise grippe) qui aurait pu altérer son boulot. Le mec s'excuse d'être malade. Les japonais ne sont définitivement pas fait comme les connards de français qui partent en maladie pour une coupure au doigt, ou parce que bon, ils sont un petit peu fatigués. Je te jure. Pardon. Revenons au récit donc (Toriyama dira un petit mot lors de la page de titre du chapitre 151, disant que ça va mieux et s'excusant à nouveau... c'est dingue ça), Si au début Ten Shin Han lutte comme il le peut face à Piccolo, c'est la surprise de voir un Son Goku (que tout le monde croit mort) revigoré et prêt à en découdre (j'adore les expressions à la con) avec le démon. Le combat est féroce, on voit comment p'tit Son a évolué (en très peu de temps, ce qui peut faire tiquer), et l'issue est à l'avantage du jeune naïf. Le dessin est magnifique, la portée des coups est bien représentée, c'est clair, lisible, en gros on se régale à tourner les pages de ce tome 11, qui se clôt par un truc bidon, le dragon exhauceur de vœux peut-être ressuscité en demandant au Tout Puissant. Ce qui sera le cas et permettra de rendre la vie aux victimes de Piccolo, de comme par hasard. C'est, à vrai dire, un des seuls défaut je trouve, il y a toujours une solution oubliée, un truc de derrière les fagots, permettant de "faire semblant que c'est arrivé", vous savez, quand on est gosse et qu'on dit "on fait semblant que mon vélo c'est une Porsche", ou "en fait on fait semblant que je ne suis pas mort en vrai", ceci est une partie gênante, ainsi que la solution de pouvoir toujours s'améliorer, qu'il y a toujours plus fort même si tu est déjà hyper balèze à la base, mais je pense que ce dernier point est l'essence même du Shônen manga, le dépassement de soi, la possibilité d'être toujours plus fort.

Le tome 12 quand à lui, fait un bond de 3 ans dans le futur, de comme par hasard pile pour le Tenkaichi Budokai, bon, en fait ce n'est pas pile au début du tome 12 que ça arrive vu que Shenron le dragon revient à la vie et ramène tout le monde, mais la partie importante de ce tome sera le tournoi ayant lieu tous les 3 ans (comme les... euh non, comme la coupe.... euh non, comme rien du tout en fait). Évidemment, tout le monde arrive affuté comme jamais, et la découverte d'un Son Goku qui a grandi surprend tout le monde, tout comme sa nouvelle force. Cette fois-ci point d'argument à la con faisant participer Muten Roshi, l'auteur s'abstient de ce gimmick qui devenait lourd. Mais un personnage paraissant faible attire notre attention, prouvant que les apparences sont souvent trompeuses. Nous suivrons ainsi le déroulé du tournoi, avec le fils de Piccolo (j'avais dit que ce n'était pas totalement terminé), et on termine ce tome alors que l'on connait le premier finaliste.

Ici on voit l'évolution des personnages, les combats restent spectaculaires, en frôlant parfois le too much, mais passant bien finalement. On constatera que Kishimoto (Naruto) n'a rien inventé avec la technique de dédoublement, présente ici avec Ten Shin Han, et pas mal de chose ont fortement inspiré les mangakas à venir. Cette perfect édition mérite son nom, et pour un prix assez abordable (presque 11€), on a du papier de qualité, des passages en couleurs somptueux, un dessin d'une finesse qui décoche les mâchoires, non, rien à redire sur le boulot de Glénat pour cette version française du plus bel effet (et certainement pompée sur la version japonaise). Alors oui, se faire les 34 tomes d'un coup, c'est onéreux, mais en y allant doucement, il y a moyen de faire la collection en moins de 2 ans, pour un budget de 20€ par mois ça le fait. Ceci est facile à dire quand on bosse, mais parfois 20€ de coquillettes peuvent nourrir pendant une trentaine de repas, je sais. Mais après quand je vois des gens acheter n'importe quoi pendant les soldes, ou partir en vacances à la plage ou la montagne, je me pose quelques questions. Tain j'ai vrillé là, pardon.

Vous avez l'habitude, pas grand chose à redire, ça ne traîne pas en longueur (par rapport aux souvenirs que j'ai de l'anime), c'est beau, lisible, marrant (en effaçant la lourdeur des blagues scato/sexiste du début de série), et même si ça cherche trop l'épique à tout prix, avec des solutions bidons notamment, n'oublions pas que ceci fait parti du Shônen manga, donc c'est con de s'en plaindre en sachant que c'est ce que cherche le lecteur (pas moi mais bon, la cible du manga je veux dire). J'estime que Dragon ball est une œuvre fédératrice et qui inspirera une large génération à venir, mais ceci vous le saviez déjà. J'ignore de quand date les chapitres que l'on voit ici, mais ils ont bien 25-30 ans, ce qui trouera le plus blindé des anus. À lire c'est sûr, et si votre budget vous le permet, à posséder même. J'adore.

@+

Les tomes 11 et 12 séparés.Les tomes 11 et 12 séparés.

Les tomes 11 et 12 séparés.

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A
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte. un blog très intéressant. J'aime beaucoup. je reviendrai. N'hésitez pas à visiter mon blog (lien sur pseudo). au plaisir
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