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Cultivons la curiosité

Godzilla 2014 OST

Le CD.

Le CD.

Hé hé hé, dans ce passage "en attendant noël avec Gojira et ses amis", j'ai envie de parler de cette OST du film de Gareth Edwards, qui n'est pas mauvais (le film) mais ne mérite pas plus d'un visionnage sinon on voit tous les défauts. Ainsi le réalisateur a fait appel à un français, Alexandre Desplat, pour le score du second remake de la grosse bébête japonaise. Oui, c'est compliqué, mais nous allons entendre 20 pistes s'étalant sur 1 heure. Parfois on est un peu trop fan d'un truc et on achète tout ce que l'on peut, ainsi j'ai pris ce CD, alors que le score du film n'était pas impérissable. Je ne mettrai pas de vidéo d'ailleurs, pas envie.

La première piste se nomme Godzilla! avec un point d'exclamation. C'est le thème du film, puissant et très bon pour le coup. Les cuivres, l'orchestre, la puissance du truc, par contre ça sonne un peu marche militaire et le coui coui, le truc aiguë, ça ne fonctionne pas trop, mais le titre est sympa comme tout je trouve, il peut même s'écouter seul sans problème. J'aime bien. Inside the mines, bah c'est tout mou, on s'ennuie dites moi, il ne se passe presque rien, on zappe assez vite en vérité, oui, c'est un son avec des cordes inquiétantes, mais bon. Surtout que The power plant reste tout mou comme titre. Voilà voilà, on passe vite sur le titre To Q Zone, ah le nom rigolo, la zone Q, avec Rocco et tout le monde qui se.. pardon, je suis parti loin là. Mais il faut dire que je vais bientôt pioncer, non pas que les titres soient mauvais, mais franchement, des introductions molles de 1 minutes sur des titres en durant à peine 2, moi je zappe directement. Dommage, le nom était rigolo.

Ah mais pétard, c'était tout mou et là le piano qui arrive est encore plus mou, c'est fou ça, Back to Janjira met encore dix plombes à se lancer, pénible. Il y a de la flutine c'est rigolo. Puis voilà. Bon, j'ai zappé, et là c'est Muto Hatch. On recommence à prendre le temps, ah non, ça se lance plus vite, musique façon Psychose, et des cuivres qui offrent une belle puissance, ça devient intéressant, même si une fois de plus on s'ennuie un peu.

In the jungle et son départ toujours aussi rapide, le titre est inquiétant pourtant, mais mou, on zappe. Là j'en ai marre de ces musiques qui mettent dix plombes à venir, bordel, surtout que The Wave n'est pas mauvais, mais ne reste pas en tête non plus. En vérité je commence à croire que ce score est un véritable score, avec musique chiante et tout et tout. L'exploit arrive avec Airport attack, qui ne tarde pas à monter en puissance, pas trop tôt, le titre est sympa, mais c'est pareil, c'est trop lent, même si, une fois de plus, on sent bien le danger et la puissance du truc. Je n'arrive pas à dépasser la minute trente, je n'arrive pas à finir les titres, c'est dingue. Ainsi Missing spore va vite être porté disparu car je vais appuyer sur next je vous raconte pas. Ayé, c'est trop mou bordel. Vegas aftermath avec le retour de la flutine de Peter Pan, ou de pan tout court. Et là je commence à bailler, purée. Ah, je viens de passer Ford Rescued sans m'en rendre compte, c'était bien pourri.

Following Godzilla est plus, euh non, c'est toujours aussi mou, ah non, ça se lance un peu dans la puissance vers 45 secondes, mais rien de fou. Tandis que Golden Gates Chaos reste sur la logique du disque, même si un son inquiétant se fait entendre, tout est un poil trop mou, en plus on retrouve la composition de Godzilla!, mais version naze. Waouh, la flippe, tandis que je commençais à piquer du nez sur Let them fight, le titre se lance dans une musique forte et dynamique, bon, c'est relatif, dynamique par rapport à la platitude du disque, et en plus on enchaîne sur Entering the nest tout mou, avec un son à la Jaws, vous savez, les dents de la mer, poum poum poum, mais c'est dingue de se faire chier à ce point, dans le film les musiques accompagnent bien les images, mais seules elles sont chiantes. Oh, je viens de trouver ma conclusion tiens. Il reste cependant 4 titres, dont un Two against one toujours mou du bulbe. Bon, ça passe, mais bordel, vivement la fin du CD, même si la fin du titre fait monter la pression.

Last shot reprend la musique que l'on connait de Godzilla! (le premier titre), sorte de prolongement de la première piste, et conclusion par ailleurs de celle ci, elle est efficace, et j'aime bien, ce qui est rare donc ici. Godzilla's victory, voilà voilà, on se rapproche de la fin, j'ai l'impression d'entendre une musique qui passait dans la série Mission : Impossible, mais bon, rien de fou, et on retourne à l'océan, merde, Back to the ocean, qui vient enfin conclure un disque mou, on reste dans le tempo hein, pas de surprise, je passe donc rapidement.

Vous l'aurez compris, voilà un disque inutile, même si vous êtes archi fan de Gojira, et même si vous surkiffez le film de 2014. En effet, non pas que le score soit mauvais, mais à écouter seul, il ne fonctionne pas je trouve, c'est harmonieux, c'est propre et bien composé, mais je ne trouve pas la jouissance que j'ai pu avoir avec l'OST du Roi Arthur composée par Daniel Pemberton, ici je m'ennuie, pire, je m'endors, je ne suis pas très sensible à se genre musical, tout en reconnaissant la qualité du boulot de Alexandre Desplat, c'est juste que sorti du film, son score n'est pas agréable pour moi. À éviter donc. Je n'ai pas aimé.

@+

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