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Cultivons la curiosité

The House of the dead III

Toujours le même boitier.

Toujours le même boitier.

Afin de bien débuter l'année, quoi de mieux qu'une petite plongée dans un rail shooter offrant l'opportunité de se défouler. Idéal pour perdre vos kilos en trop d'après les fêtes. Car oui, il vous faudra courir pour sauver votre peau face à l'envahisseur extra terrestre pas gentil qui voudra vous faire des poutous afin de vous refiler sa gastro. Euh, je crois que je me suis trompé. Donc The House of the dead III est la suite de The House of the dead 2, lui-même la suite de The House of the dead (THOTD). L'année débute bien avec des chroniques toujours aussi pointues, en plus de causer d'un jeu récent. C'est bô quand même. Donc, revenons à nos moutons, car dans cette version Wii, nous avions vu que le 2 était rigolo, mais sans plus, et que, mauvais que je suis, je m'étais amusé, même si au bout d'un certain temps, bah j'ai lâché le jeu même en Facile. Ici il en sera de même. Si j'y ai joué 1h30, c'est le maximum. Surtout que le jeu est l'adaptation d'une borne d'arcade, donc très court, du coup on recommence souvent. Mais regardons une vidéo.

Vidéo de cenorexia.

Car si l'idée de nous offrir un scénario toujours aussi débile, mais ancré dans l'univers THOTD, est rigolote 5 minutes, on se retrouve dans la peau de la fille d'un des agents des précédents jeu ce qui n'apporte rien de plus (ou de moins) qu'avant. Pourtant, tout débute avec un chapitre 0, durant lequel on voit machin être mal en point dans un labo, certainement un rapport avec Curtain, ou un truc du genre, oui, j'ai paumé les noms, et oui on s'en moque. J'ai juste retenu le nom de l'agent qui accompagne la fille du mec du début, l'agent G. Pour des raisons personnelles, je pourrai parler du film de Hamster Mission-G, ou de ce truc que chaque mec recherche chez une fille, le point G, mais non, pas de ça ici.

Après une mise en jambe sympa, on tombe enfin sur le duo de héros, avec le fille de l'agent machin et l'agent G. On débarque à l'extérieur du labo, pour enquêter sur la disparition de truc, machin, ou bidule, j'ai plus son nom je vous dis. Donc on va rencontrer pleins de streums gentils comme tout, voulant nous faire des bisous, des embrassades et autres joyeusetés. Sauf que nous, on les trouve laid, donc on dézingue tout ce monde au.. shotgun. Oui, grosse nouveauté, vous n'avez plus de pistolet nécessitant d'avoir gagné une médaille Olympique pour viser, nope, là ce sera l'action, l'action et l'action. Et putain que c'est bon. Avec le pistolet en plastique de The House of the dead : Overkill, j'ai tendance à le porter comme un fusil à canon scié, et franchement, ça le fait.

Ainsi différents monstres arrivent, les gros, les baraqués, les foufous, ceux qui peuvent jeter des couteaux, et même des trucs électriques. On se retrouve aussi à pouvoir faire un choix au début, entrer directement ou passer par le parking. Bon, en terme de choix, il n'y en aura pas des masses, mais une fois dans le bâtiments, on peut choisir l'ordre des niveaux, sachant que de toute façon il faudra les faire tous les trois. J'ai pu voir 6 chapitres (du 0 au 5), hormis le 0, tous ont des boss aux points faibles différents. Dont un, le gardien, que l'on affronte 2 fois.

Petite mise en jambe.Petite mise en jambe.
Petite mise en jambe.Petite mise en jambe.

Petite mise en jambe.

Oui, je change de chapitre parce que sinon je n'aurai plus rien à dire ici. On verra une grosse plante avec des tentacules... d'accord, un paresseux gigantesque, et le gardien donc, sorte de gros Nemesis. Le boss final est, euh, balèze. Disons que chaque fois que vous faites le mode Histoire, et que vous mourrez, vous obtenez la possibilité d'avoir un crédit en plus ou une flamme de vie supplémentaire. Une fois de plus, en mode facile je ne m'en sors pas, et une fois devant le boss final (du moins je pense que c'est le boss final), ce dernier m'a éclaté. J'ai arrêté là, marre de recommencer sans cesse.

Si en y jouant d'affilée, le jeu lasse, on y trouve une tension et un dynamisme inégalé sur les rails shooter que je connais. Euh, je n'en connais pas beaucoup en même temps. Mais la précision de la WiiMote, la vitesse de recharge, et le côté destructeur de votre shotgun, font que l'on s'amuse rapidement. Instinctif à souhait, on sent quand recharger et nous sommes rarement pris à défaut, surtout quand on recommence pour la troisième ou quatrième fois. On sait quand être prêt, les dangers, les astuces pour se débarrasser facilement des boss, bref, on s'améliore.

Car si le jeu n'offre pas une grande durée de vie, et que je ne préfère pas vous parler du scénario débile, et encore moi des personnages, pas si cons, mais pas intéressants, j'ai encore en tête ce revirement de situation du début du chapitre 5, stupide à souhait. Le jeu offre pourtant une expérience intense. Au début nous sommes en extérieur, mais très vite on se retrouve dans une ambiance confinée, avec un éclairage parfait, on y voit ce qu'il faut pour ne pas être surpris, mais en même temps il existe des zones ombragées offrant une petite ambiance horrifique. Enfin, de l'horreur rigolote hein ? Car nous sommes bien sur le ton d'une série B (voire Z), avec des cut scenes que l'on ne verra qu'une fois.

Voilà qui sonne très série B, mais assumé à fond.Voilà qui sonne très série B, mais assumé à fond.
Voilà qui sonne très série B, mais assumé à fond.Voilà qui sonne très série B, mais assumé à fond.

Voilà qui sonne très série B, mais assumé à fond.

Oui, conclusion, sinon je vais tourner en rond comme la roue du destin indiquée dans le jeu, que dire, c'est con, c'est pas joli, mais c'est fluide et surtout jouissif. Le principe même du rail shooter pas prise de tête. On pardonnera un scénario débile de série B (assumé), pour se concentrer sur l'essentiel, se marrer en dézinguant des streums. Le jeu ne fait jamais peur, et il offre un challenge intéressant je trouve. Par petite sessions, on s'y éclate même. Je crois que l'on peut y jouer à deux. Encore plus drôle. Je me suis bien marré en fait, bien défoulé, car voilà ce que c'est, un défouloir, même si on se fait tuer, on s'en fout, on y retourne histoire d'évacuer ce stress que l'on a, et c'est efficace. J'ai adoré y jouer malgré sa courte durée de vie, ses graphismes dépassés et son scénario pourri. Combiné à The House of the dead 2, et surtout la précision impeccable de la WiiMote, il reste un bon achat, pas plus de 10€ par contre, le genre de jeu marrant 1 heure, avant de faire une pause, qui enlève du stress, j'ai bien aimé, même si je n'y reviendrai plus dessus, sachant que le Overkill m'attends. Un bon petit jeu pour ceux aimant tirer sur la télé, encore plus sympa avec un accessoire.

@+

Tain, y'a des balèzes.Tain, y'a des balèzes.
Tain, y'a des balèzes.Tain, y'a des balèzes.

Tain, y'a des balèzes.

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