007 Legends

La boîte.

Voilà une bien belle idée que de sortir un jeu vidéo regroupant certains films James Bond à l'occasion de la sortie de l'excellent SkyFall au cinéma, en 2012 Activision décide de profiter du tintouin cinématographique pour donc offrir aux joueurs un 007 Legends, surtout après le revival de Goldeneye (passé de Nintendo 64 à Wii), qui voyait Pierce Brosnan (et non pas Papi Brossard !) se faire remplacer par le sublime Daniel Craig. Ouaip, je n'ai jamais trop aimé les films James Bond, mais la version musclée et violente de Daniel Craig m'a rabiboché avec la saga, putain la claque que fût Casino Royal, merde quoi. Même le Quantum of Salade ou Solace, m'a plu alors que pas mal de monde lui chie dessus. Mais nous ne parlerons pas de cette énorme saga cinématographique, ou juste un petit peu pour vous expliquer ce que j'ai déjà expliqué dans un Coming soon (Maybe). Là il s'agira de revivre des missions cultes de James, sous les traits de Daniel Craig donc (sans son doubleur français par contre). Ainsi Goldfinger, Au service de sa majesté, Permis de tuer, Mooraker et Meurs un autre jour, tout comme Skyfall, ils sont tous dans un seul jeu, waouh, la classe. Mais regardons un trailer avant.

Vidéo de WiiUDaily.

L'ambiance du menu est typée Skyfall, on se croirait presque au MI6, mais passons, le classique je te tire dessus et tu saignes nous accueille. La musique est aussi typée Bond, James Bond. On retrouve des cuivres tout ça, c'est cool. Il y a plusieurs modes de jeu, mais je n'ai fait que l'histoire. Enfin fait, c'est un bien grand mot, je me suis fait caca dessus à la moitié du jeu en vérité, abandonnant lâchement notre agent secret en pleine infiltration dans Permis de tuer. Nous y reviendrons.

Déjà, l'histoire débute comme Skyfall, James se fait malencontreusement toucher par un tir allié, chute dans un cours d'eau, et alors que la mort se rapproche, il se remémore ses exploits passés. Bah oui, c'est bon quoi, niveau scénario on va pas sortir un truc dingue où l'agent secret va enchaîner les missions logiquement, non, ici on passe du coq à l'âne, on ne pige rien si on ne connaît pas les films, et puis c'est tout, démerdez vous avec le scénario, c'est ce que nous dit le jeu.

Ainsi on se retrouve face à un FPS, moi je dis Doom-like parce que je suis un vieux et que Doom est redevenu cool, mais vous vous dites un Kallof-like je pense. On voit sa main avec l'arme, le tout à travers les yeux du personnage. Pourquoi je vous prends pour des cons ? Bah je brode un peu, n'oubliez pas que je n'y ai pas joué en ligne, et que je me suis arrêté à la moitié du mode histoire, autant vous dire que ça sent la chronique vite expédiée.

J'ai un peu de mal à jouer à un FPS avec la mablette, surtout que le stick droit est hyper sensible, comme une pucelle que l'on effleure quoi, je pense que ça peut se régler (comme la puce... quoi ? Moi ? Dégueulasse ? Mais euh.... merde), mais je n'ai pas eu envie d'aller chercher dans les options, résultat, j'ai joué en mode Facile avec visée assistée. Comme tout James Bond, nous aurons des gadgets, made in Japan, Sony étant partenaire de James, ainsi votre smartphone est vraiment intelligent, il permet de pirater des trucs, de voir des choses cachées, et même, l'exploit, de téléphoner. Bordel, un smartphone qui permet de téléphoner, c'est révolutionnaire comme truc. Alors je ne vais pas faire de critique comme quoi temporellement parlant, voir un smartphone dans Goldfinger, c'est bizarre, surtout que les personnages ont des fringues d'époque si je me souviens bien, non non, on oubliera ce passage.

On a aussi la montre qui permet de péter les caméra de surveillance, et une tonne d'armes, du AK-47 au petit pistolet en passant par le bazooka, il y a de quoi s'amuser. Ainsi le jeu n'est pas très long, divisé en environ 12 ou 13 missions que l'on met 30 minutes à faire, du moins au début, on aura des phases à mains nues (ouaip, elles font du nudisme), avec une sorte de Quick time event à réaliser, genre pousser le stick gauche vers le haut ou le stick droit vers le bas. Ces phases sont marrantes au début (elles servent à péter la gueule aux méchants), mais deviennent chiantes, comme pour toutes QTE en fait.

Menu et mise en scène avec Daniel Craig.

Car c'est là qu'est le principal défaut du jeu, je ne critiquerai pas l'IA conne comme une conne en fait, vu que je joue en Facile, mais la maniabilité est à faire caca dans les orties qui piquent (il existe des orties qui piquent pas), aucune précision de possible, le stick droit étant trop sensible, en plus avec le gros truc de mablette dans la main, je ne suis pas bien à mon aise (c'est pour cela que j'ai une petite bi... mais... euh...). En plus, souvent, je me retrouve à ne pas savoir sur quel bouton appuyer, la faute à Microsoft qui inverse les boutons A et B par rapport à Nintendo, le constructeur américain m'a appris que A est en bas, alors que Nintendo le place à droite, résultat je me plante tout le temps. Oui, ceci est de ma faute, donc je suis méchant de dire que la maniabilité est pourrie, mais pourtant elle l'est.

Ensuite graphiquement, bah, euh, non, c'est moche. Voilà qui est dit. Au niveau du son c'est pas trop mal par contre. Et du côté du plaisir de jeu, bah sur certaines phases de FPS, impeccable, puis par moment, non, on y arrive pas. J'ai manqué de peu de caler sur le truc à ski de Au service de sa majesté, j'ai réellement pété un gros câble, genre on appuie sur la gâchette haute gauche pour avancer, il faut mitrailler les méchants, et surtout éviter ses putains d'enculés d'arbres à la con, histoire de ne pas prendre trop de retard sur une femme qui se fera enlever quoiqu'il arrive, l'inutilité même de la mission énerve. Et à la fin de celle ci, ne loupez pas votre coup avec le bazooka, sinon il faut recommencer, pas trop loin, mais recommencer quand même. Bah oui, comme un con j'avais balancé toutes les roquettes d'entrée sur l'hélico, mais comme je suis manche, je l'avais loupé, bah après, pas de munitions, tu as deux roquettes et il ne faut pas louper sa cible.

Venons en au lieu qui m'a fait caler. Le Mexique de Permis de tuer. Après une entrée ne matière hyper discrète (tu butes des dizaines de mecs), il faut se la jouer infiltration, sauf que bon, neuf fois sur dix tu ne piges pas comment tu t'es fait pécho. C'est énervant. En plus tu as beau être discret, y'a toujours un connard en blouse blanche pour dire aux gardes qu'un intrus et là, et si tu te fais remarquer, c'est fini de jouer (ou game over au choix). C'est là que j'ai calé, j'en avais marre de recommencer sans cesse, en ne comprenant pas. Il est à noter que c'est peut-être moi qui déconne hein, mais le jeu m'avais déjà bien pété les burnes avant, ceci était la goutte d'eau.

Petit générique très court mais un peu stylé.

Si l'idée de faire revivre des anciennes missions est très bien pensées, il aurait peut-être fallu essayer de lier tout cela avec un peu d'écriture, non ? Je ne sais pas, au lieu de jouer la carte du flashback qui rend les scènes incompréhensibles quand on n'a pas vu les films, avec une réalisation hachée comme un steak. De plus, j'ignore sur PC et les autres consoles mais sur WiiU c'est chiant à jouer, par moment on ne pige pas pourquoi on meurt, et les phases de QTE sont rigolotes au début puis lassantes. Le seul gros point positif de ce jeu, c'est que comme je n'aimais pas les James Bond étant petit, bah je n'en connais aucun (un peu comme les Disney), résultat j'ai eu envie de voir ces films, et j'ai trouvé l'intégrale en DVD (pré-Daniel Craig, car pour lui j'ai déjà tout en vidéo) pour moins de 40€, je découvrirai ça tranquillement car ça peut-être marrant. Sinon, je vous déconseille fortement ce jeu, il existe d'autres FPS largement supérieurs, et de toute façon le meilleur jeu James Bond reste Goldeneye version Nintendo 64, qui a mal vieilli aujourd'hui. Je n'ai pas aimé, je m'y suis énervé, j'ai vite lâché, et donc on passe son chemin.

@+

De l'action donc.