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Cultivons la curiosité

Iron Man 2

Le DVD.

Le DVD.

Dans mon esprit, c'est le bordel, et pour moi, Mickey Rourke est une star des années 80 surtout grâce au film du dimanche soir de M6, "9 semaines 1/2". Si vous savez, le soit disant film érotique où si tu voyais un sein bah ça te convenait pour faire ... euh, enfin bon. Le film avec Kim Basinger possède une sulfureuse aura alors qu'il est sage, loin des délires débiles d'un "Cinquante nuances de Grey". Pourtant, ce film est pour moi un classique avec cet acteur. Je suis d'ailleurs incapable de citer d'autres films post 2008 de lui. Si, "Sin City", mais vite fait. Il faut dire que l'acteur a connu le succès dans les années 80, avant de sombrer dans l'oubli total. Avec de revenir aux yeux de tout le monde en 2008 via l'excellent "The Wrestler" de Aronofsky. La consécration viendra en 2010, quand Marvel cherchera un acteur pour jouer le méchant pas gentil qui affrontera Tony Stark. Quand on vient te chercher pour jouer dans une grande saga, c'est bon signe. Pourtant, depuis 2010, l'ancien boxeur est discret, du moins sur mon radar. Une vie faite de haut et de bas donc, il me fait penser à Mark Whalberg, mais en moins bankable. Passons sur mes sensations concernant Mickey Rourke, et intéressons nous au fait. Dans ce film, troisième de la "phase I" du MCU (je ne répète pas de quoi il s'agit), l'acteur va incarner le fils de Anton Vanko, un homme qui avait collaboré avec Howard Stark, avant de faire des conneries et de devoir trouver refuge en Russie en pleine guerre froide. La plupart des inventions du père de Tony Stark, sont co-signées par Anton Vanko. Ivan Vanko va devenir Whiplash, un mec qui se sert de fouets électriques, et qui veut venger son papounet en buttant Tony Stark.

Le film débute pile à la fin du premier "Iron Man", quand Tony fait le beau en dévoilant son identité secrète, et pendant que Anton décède, rendant fou de rage Ivan. Dès lors, ce dernier va concevoir un exosquelette sur la base des plans cosignées de son daron et du vieux de Tony, plans permettant de fabriquer l'Arc, dont Tony possède un modèle miniature en lui le tenant en vie. Voilà. En parallèle, "Iron Man" devient un héros national, et l'armée le juge illégal, car une telle arme ne doit pas être "privée". Justin Hammer, président de Hammer technologie rêve des milliards que l'armée étasunienne peut lui donner contre un exosquelette de type "Iron Man", mais il échoue sans cesse. Pardon, petite bande annonce avant tout.

Vidéo de Films YouTube.

Tony constate que le palladium, offrant l'énergie nécessaire pour faire tourner son armure et son cœur, l'empoisonne. Résultat il ne lui reste que peu de temps à vivre, et ceci le déprime. Au point de donner son entreprise à son assistante, Miss Potts, et de se "lâcher" complétement, allant jusqu'à uriner dans son armure lors de sa soirée d'anniversaire qu'il suppose être la dernière. Il est marrant de constater que cette scène a beaucoup déçue les gens. J'ignore pourquoi. Bon, voir le héros homme de fer péter des bouteille, pisser dans sa combi, et exciter des putains d'abruties de groupies, oui, ça érafle l'image du super héros, mais personnellement je trouve que ça fait partie du personnage, donc rien de gênant en fait.

Si "Iron Man 2" est souvent considéré comme le plus mauvais film du MCU, je réitère mon impression à propos de "L'Incroyable Hulk", c'est ce dernier qui mérite ce titre. Car le film que l'on voit aujourd'hui, toujours réalisé par Jon Favreau comme le premier "Iron Man", et toujours présent sous les traits de "Happy" le chauffeur de Stark, est intégré à la perfection dans le MCU. Contrairement au film de Louis Leterrier qui semble être planté là parce que voilà quoi, on ne pouvait pas enchaîner sur 2 films Iron Man. Déjà, on y découvre plus de choses sur Howard Stark. Ensuite on découvre Black Widow, en assistante parfaite, à tout faire, et dont le premier plan dévoilant sa vraie identité est fait sur.... ses fesses. Je vous jure, je n'invente rien. Plus machiste que ça tu meurs. Scarlett Johansson est quasi parfaite, mais putain c'est lourd de voir les films jouer sur son côté "bonnasse". Heureusement la scène finale dans laquelle elle éclate la sécurité de Hammer alors que Happy se défait péniblement d'un garde, remonte un peu son côté balèze, et surtout arrête de la voir comme un jouet sexy.

On y découvre aussi "War Machine", sous les traits de Rhodes qui change d'acteur pour l'occasion. Don Cheadle reprend le rôle de Terrence Howard. Et on découvre comment une armure de Tony Stark a pu se retrouver affublée de toutes ces armes. On approfondira aussi le personnage de Phil Coulson, mais ça ne le rend toujours pas attachant pourtant. Nick Fury, alias Samuel L. Jackson au langage fleuri, est présent. Il va offrir une solution à Stark, et des réponses sur son passé, lui redonnant le goût à la vie.

Sinon, en terme d'action, les scènes sont efficaces, le principe des drones est excellents, sauf ce passage merdique quand un de ces engins est à deux doigts de buter un môme déguisé en Iron Man. Attention ami.e.s cosplayeurs.ses, c'est parfois dangereux de se promener en costume. Ce passage est affligeant, pire que Boomer frôlant la mort dans le premier "Independence Day" de Emmerich. La réalisation fonctionne bien, même si Favreau aime bien mettre en valeur les courbes de Scarlett Johansson, dans l'ensemble, c'est lisible, pas mauvais du tout. Les effets spéciaux marchent, bien que le film ait 8 ans au compteur, tout juste une intégration bizarre du costume par moment, mais rien qui ne risque de vous sortir du récit.

Concernant le méchant pas gentil qui est vraiment très très méchant. Ivan Vanko est calme, mais capable d'une grande violence. Ah, durant le grand prix classique de Monaco, le mec arrive à faire partie de la sécurité, à porter son exosquelette sous une combi, puis tranquille, il va sur le circuit, pépère et pète toutes les caisses qui se présentent à lui afin d'éliminer Stark. La passage sympa quand on regarde le film en VOSTFr, c'est d'entendre du français ici. Pétard, ça choque presque, mais montre que finalement le film fait preuve d'une certaine logique. Sinon, constater que Ivan est le penchant Russe de Stark, lui aussi fils d'un brillant personnage, et chercher à ressusciter la guerre froide, c'est un peu con, mais bon, ça ne nous sort pas trop du film donc on prend.

Entre les états d'âme de Tony se voyant mourir, Potts ne comprenant rien à ce qui arrive, l'introduction des héros "War Machine" et "Black Widow". Le passif de Stark, via Howard, mais aussi la première scène post générique teasant le prochain film (on peut même aller plus loin en y voyant un esquisse du bouclier de Captain America), "Iron Man 2" est le premier film du MCU à réunir les ingrédients que tous les films Marvel possèdent aujourd'hui. Pour cela il est important au MCU, et montre un début de cohérence. Celle ci ne faillira pas ou peu, liant de plus en plus les films du MCU entre eux. Si ce n'est pas le film fou et génial comme le fut le premier "Iron Man", il offre un bon mélange entre divertissement et attachement aux personnages. Le défaut étant que Whiplash semble être une pâle copie du Dr Octopuss de "Spider-Man 2" de Sam Raimi, mais j'imagine peut-être des choses. Moins bon que le premier, mais meilleur que "L'Incroyable Hulk", cet "Iron Man 2" est important, presque vital, au MCU, il possède les ingrédient qui sont encore employés de nos jours. À voir pour sa cohérence avec l'Univers de Marvel, mais aussi pour son aspect divertissant. Ce n'est pas la claque de folie, des choses bizarres s'y passent, mais les 2 heures restent sympathiques j'estime, à voir donc.

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