Ant-Man et la Guêpe

Et oui, finalement j'aurai vu le dernier film du MCU (Marvel Cinematic Universe) avant de voir "Thor : Ragnarok". Ce dernier est encore mon seul manquement pour avoir vu tous les films du MCU. Ce sera pour plus tard, avant "Captain Marvel" ? Nous le verrons bien. Mais ce qui nous intéresse est évidemment ce petit morceau de détente alors que le précédent film du Marvel Studios se terminait tristement. Peyton Reed reprend la réalisation, tout comme le cast, Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas et Michael Peña. Se joignent à ce joli monde, Michelle Pfeiffer et Laurence Fishburne. Rien que cela. Le film se déroule en même temps que "Avengers : Infinity War" et fait suite à "Captain America : Civil War". Et autant avertir, si vous n'avez pas vu ces deux films, combinés au premier "Ant-Man", vous allez passer à côté de choses sympathiques. Oh, on arrive à comprendre le scénario, mais certains points risques d'être obscurs sans la vision de ces 3 films. Petite bande annonce.

Vidéo de Marvel FR.

Scott Lang est assigné à résidence suite à l'énormité de sa boulette avec les Avengers dans le film contant la guerre civile entre ceux.celles-ci. Il le vit plutôt bien, fût contraint de briser tout lien avec Pym et sa fille, et essaye de vivre avec sa fille, dont il a en partie la garde. Alors qu'il va bientôt ne plus avoir le bracelet électronique, il fait un rêve bizarre. Il voit la femme du professeur Pym à travers un miroir. Bizarre sachant qu'elle est certainement morte depuis 30 ans à la suite de son passage dans le monde quantique.

Évidemment Hope et Pym vont le retrouver, avec une froideur assez flippante. Et donc ils vont tout faire pour rapatrier Janet à l'aide du message qu'elle a laissé dans le cerveau de Scott. En parallèle il avait créé une boîte de protection avec Luis. Celui-ci reste le personnage fusible, apportant une touche d'humour sympathique au récit. En même temps que cela, alors que les Pym ont presque fini la machine pour voyager dans l'infiniment petit, apparaît un adversaire redoutable, "Fantôme", capable de traverser la matière à volonté.

Allez, on oublie pas Burch, le brigand, divinement joué par Walton Goggins. Le méchant qui paraît méchant mais qui au final sera là pour prendre des coups. Et donc nous revoilà dans le monde des fourmis, avec des changements de taille laissant présager de grandes scènes d'action. Elles sont d'ailleurs bizarrement cohérentes, et fonctionnent bien. Le coup des véhicules miniatures offre un décalage rigolo, avec des bruitages de pétrolette.

Donc durant 2 bonnes heures, nous allons assister à un joli divertissement, efficace en tout point. Trouvant le bon équilibre entre sérieux, action et rigolade. Le charabia du professeur Pym, de sa fille Hope, puis plus tard de Foster sera compensé par la tête de Scott qui ne pige rien, comme la spectatrice ou le spectateur. Le voir acquiescer avant de dire un truc qui montre qu'il n'a rien compris permet de ne pas trop se sentir largué devant l'emploi à outrance du mot "quantique".

La bande annonce pioche allégrement dans les scènes d'action, qu'elles soient au début ou à la fin du film. Et le réalisateur continue de jouer avec les différentes échelles, entre le petit et l'immense, avec brio. Le monde quantique est absolument bluffant visuellement parlant. On atteint la beauté et le côté hypnotique d'un "Doctor Strange". Bon, en moins puissant, le film mettant en scène le chirurgien capé est pour le moment le plus spectaculaire au niveau visuel. Mais ça reste beau.

Le principe de ne pas mettre un grand méchant, mais plus trois adversaires, permet de dire pas mal de chose et, mine de rien, d'introduire deux nouveaux personnages certainement importants à l'avenir. Je ne vous dis pas qui. En antagoniste, il y a le FBI, avec l'agent Woo qui fera tout pour coincer Scott. En disant des trucs histoire de parler. Il offre des dialogues marrants, comme le dîner à la fin. On sent qu'il n'est pas méchant. "Fantôme" idem, on comprend rapidement la volonté de ce personnage et on ne peut pas le détester pour autant. Et enfin Burch, le punching-ball. Je l'appelle ainsi car on ne le sent jamais en mesure de gagner, la Guêpe (d'où sort ce nom, je crois bien ne jamais l'avoir entendu dans le film) et Ant-Man étant plus forts et malins. Pourtant, avec des circonstances particulières, il arrive presque, avec son "gang" à être impressionnant. Presque hein ?

Tout ceci permet donc d'offrir un beau spectacle, avec un peu de suspense, on pensera à "L'Aventure Intérieure" de Joe Dante, le principe du vaisseau miniature, le fait que Scott appelle sa fille "mon lapin". D'ailleurs le lien père-fille sera brillamment mis en scène, offrant de très beaux moments, comme cet appel vidéo alors que Scott est prisonnier. J'ai particulièrement aimé le coté un peu maladroit et paumé de Scott, permettant aux spectatrices/teurs de ne pas se sentir trop con.ne.s. Je l'ai déjà dit, mais c'est un bon divertissement, j'ai aimé sans adorer pour autant. Je le trouve meilleur que le premier par contre. À voir si vous aimez les films Marvel, ou d'action.

@+

Le ticket.