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Cultivons la curiosité

Let's go bang - Jennifer Love Hewitt

Let's go bang - Jennifer Love Hewitt

Bien avant l'excellent « Barenaked », l'actrice-produtrice-chanteuse Jennifer Love Hewitt (JLH c'est plus pratique) avait déjà 3 albums à son compteur. Dont un élaboré alors qu'elle est toute minaude. Je n'ai plus son âge, mais nous ne nous y intéresserons pas. Aujourd'hui c'est « Let's go bang » qui sera traité. En 1995, alors qu'elle n'a que 17 ans, JLH sort donc son deuxième album. Emplit de sonorités très proches de Madonna ou Prince, mais plutôt de la fin des années 80, je n'arrive pas à positionner cet album.

 

Pourquoi l'avoir acheté ? J'avais débuté par « Barenaked » et comme un con, j'ai cru que c'était son style musical, de la jolie pop posée. Or ici, c'est un mélange de, de, bah j'en sais rien, c'est une pop des années 80-90 assez bizarre à entendre aujourd'hui. Comme pour l'album déjà cité 2 fois dans cet article, j'avais importé le disque grâce à la toute nouvelle plateforme en ligne Amazon.fr. Oui, j'ai connu les débuts de Amazon.fr, avant je commandais sur Alapage.com, site oublié de nos jours. Un peu comme Lycos ou Altavista.

 

Après ce voyage dans les tréfonds du passé, plongeons dans ce disque de 12 titres. 48 minutes tout de même. Imaginez, quand elle sort ce disque, Kylie Minogue est encore inconnue aux USA, Madonna cartonne et Britney Spears n'a encore aucun album de fait. Du coup « Kiss away from heaven » est, euh, un mélange bizarre de pop, d'électro et de, je ne sais pas, de truc. Un son typique du début des années 90. En fait, ça se rapproche (copie ? ) de Madonna je trouve. Si l'actrice possède une jolie voix, cette chanson (comme le reste de l'album), reste bof. Complètement dépassée de nos jours. Il n'y a rien de mémorable ici j'avoue.

Vidéo de bahaya banget.

« Let's go bang », qui donne son nom à l'album, est certes dynamique, mais comment dire, je n'accroche pas du tout à ce son. J'y entends des cuivres, enfin c'est vite dit, puis le refrain n'est pas terrible du tout. On dirait donc bien du sous-Prince, avec une voix sous exploitée, dommage. Je sens que ce disque va être chiant à chroniquer et que je vais pas dire de gentilles choses alors que j'adore la chanteuse. « The difference between us » est plus calme. Je dirai molle même. Aucune émotion ne ressort du chant, pire, je n'arrive pas à reconnaître sa voix. C'est juste une chanteuse ordinaire, comme on en entend des milliers, et franchement c'est assez décevant.

 

« Couldn't find another man » fonctionne mieux, bon, le synthé aurait gagné à être remplacé par un piano, mais la structure de la chanson, la voix plus présente, voilà un titre sympa, même si nous l'oublierons assez vite j'avoue. Il y a un début d'émotion, mais pas encore foufou. « You make me smile » voit enfin un vrai piano. Une balade jolie, agréable, qui cette fois ci met en avant la belle voix de JLH. Façon crooner, crooneuse, je ne sais pas si ça se dit. Le refrain avec les chœurs fonctionnent, mais le problème est que l'on s'endort presque. « In another life » ou le syndrome « Santa Barbara », ça te barberas comme le disent les Inconnus. On croit bien entendre un générique de soap genre « Les feux de l'Amour » ou un truc du genre. Là j'ai piqué du nez violemment sur mon clavier. Un titre trop calme et bof.

 

« The garden », 22 secondes inutiles, enfin si, elles introduisent « Can't stand the way of love », marrant, dans ce titre j'entends un ou plusieurs titres de Kylie Minogue, sauf le refrain, mais il y a du « Confide in me », qui sortira pourtant après. Une chanson qui finalement s'écoute bien malgré un refrain pas terrible. « Free to be a woman » est plus dynamique et funky. Du moins sur la basse. La voix y est plus puissante, et les chœurs font penser au gospel. Jusqu'alors c'est le titre le plus sympathique du disque. Enfin quelque chose de bien à se mettre dans les oreilles. Première chanson que j'aime bien. « Everywhere I go » est encore une balade, mais, malgré un synthé pourri, qui fonctionne et se retrouve plaisante. Le refrain est efficace et c'est pas mal du tout ma foi. Je ne surkiffe pas, mais j'aime bien cette chanson aussi.

 

Il était temps, car nous voilà dans les deux dernières chansons, « Don't turn your head away » repart dans des travers mous du bulbe, et si la voix y est magnifique, on reste un peu sur notre faim, surtout après les deux très bons titres entendus avant. Heureusement, « Baby I'm a want you » sauve un peu la baraque. Quoique non, même pas en fait. Une chanson pas terrible une fois de plus, avec un saxophone qui endort.

 

Voilà voilà, parfois il faut faire attention aux disques que l'on achète, et j'ai bêtement cru que JLH allait offrir un « Barenaked » bis, même en l'absence de Meredith Brooks. Oui, il y a 7 ans d'écart entre les deux, mais le fossé les séparant est immense, assez difficile à croire. J'ai un peu peur pour l'album éponyme, pas encore chroniqué, mais il me faudra bien y passer. Je vous déconseille fortement cet album, ou, du moins, avant d'avoir recours à un tel extrémisme, je vous conseille de l'écouter avant achat, c'est surprenant et surtout ça a mal vieilli je trouve. Je n'aime pas du tout.

 

@+

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