Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Highlander

Highlander

Les années 80 sont bien présentes dans ce mois spécial film culte sur Ashou. Aujourd'hui il s'agit d'une découverte. Maintes fois invité par Inod à voir ce film culte selon lui, j'ai longtemps tardé à le voir. La faute à une mauvaise image que j'avais de la franchise Highlander. Si j'en ignore encore la raison, la série avec Adrian Paul qui passait sur M6 vers 18h - 19h sur M6 dans les années 90 alors que je sortais de l'école, cette série donc, m'était fortement déplaisante. Je n'aimais pas. Je l'ai dit, j'en ignore la raison, ma connerie d'ado peut-être.

Du coup, le film réalisé par Russell Mulcahy en 1986 faisait partie de ces œuvres que je m'évertuais à esquiver. "Highlander" connaîtra 4 suites et une série donc. En ayant vu le film, je ne comprends pas bien comment au moins une suite a pu sortir. Argh, je viens de lire le synopsis de "Highlander, le retour" sur wikipédia, et ça ne sent pas bon. Peu importe car nous sommes là pour voir le premier film. Un film mis en musique par Michael Kamen, mais c'est surtout la participation de Queen qui marquera les esprits.

Vidéo de films1980

Connor MacLeod vit au XVIéme siècle avec son clan écossais. Il va, pour la première fois, participer à une bataille. Et meurt. Seulement, il se trouve qu'il est immortel, et se retrouve banni par les siens qui voit en lui un objet démoniaque. Juste avant ce flashback, le film s'ouvre sur un match de catch. En 1985. On y voit Christophe Lambert, euh, Connor MacLeod, qui semble en chasse. Une escarmouche se lance entre Connor et son adversaire. Un combat âpre, qui voit le jeune homme triompher de son adversaire.

C'est là qu'intervient un truc bizarre. Une forte tension électrique envahit le parking, et les voitures démarrent avant de se vider de tout fluide présent en elles. Puis les vitres se brisent. Et alors que le corps décapité s'élève comme par magie, Connor semble prendre de plein fouet une immense puissance.

L'homme fuira les lieux de son crime, mais sera tout de même arrêté par la Police. Qui ne trouvera rien à redire, faute de preuves. Cependant le lieutenant chargé de l'enquête n'en démord pas, MacLeod est louche, et il le fera mettre sous surveillance.

Après avoir vu MacLeod dans son contexte originel (l'Écosse de 1536), nous constatons que l'enquête avance. Une experte de la police, Brenda, va faire une découverte incroyable. Le katana de MacLeod a perdu un bout, et l'experte va le faire analyser. Ce qu'elle découvrira concernant cette arme dépasse son entendement. Et elle voudra à tout prix retrouver le propriétaire de celle-ci. Forcément, ça va la mener vers Connor. Un antiquaire que l'enquête de Police soupçonne fortement.

Ce qu'il y a de bien fait avec ce film, c'est que l'on découvre au fur et à mesure les spécificités d'un immortel, et de Connor plus particulièrement. Ainsi, on débute par ne pas comprendre pourquoi ces hommes se battent dans un parking. Puis un flashback montre que Connor est plus vieux que ce que l'on croit. Ensuite, on se pose des questions sur cette arme rare et ancienne qu'il possède et les immortels, bim, nouveau flashback qui introduit Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez (Sean Connery). Ce monsieur, né en Égypte, sait ce qui arrive à Connor. Nous sommes toujours au XVIème siècle, et notre héros ne se posait pas plus de questions que cela. Vivant paisiblement reclus avec sa femme Heather.

Là, les réponses nous sont données tout en continuant l'histoire dans le présent. Ainsi on assiste à l'entraînement de Connor par Juan Sanchez, puis on découvre l'histoire du katana, pour finalement voir qui est le Kurgan (Clancy Brown), un immortel surpuissant qui rêve d'être le dernier. Car comme on le sait, "il ne doit en rester qu'un". Et c'est donc une lutte à mort que tout ce petit monde mène. Vous aurez compris que ces hommes ne sont pas aussi invincibles que cela. Si ils ont le malheur de perdre la tête (dans le sens propre du terme), l'adversaire récupère la force de sa victime. Le dernier survivant aura accès à un pouvoir puissant, qui, si il tombe entre de mauvaises mains comme celles du Kurgan, pourrait signer la fin de l'Humanité. Ou, du moins, son asservissement total.

On se rend compte que Connor refuse de se lier à qui que ce soit, la faute à son expérience avec Heather. Seulement il craquera pour la très jolie Brenda (Roxanne Hart). Ah, j'oubliais, il y a aussi Rachel (Sheila Gish), la secrétaire de Connor, qui semble le protéger, pour une raison qu'un flashback expliquera parfaitement. Il se trouve que 1985 et New York, marquent le lieu de la bataille finale. En effet, un meurtrier décapite beaucoup de monde. Tout laisse à penser que le Kurgan est en ville, et que Connor sera le dernier immortel à abattre.

Si la narration en forme de retour incessant en arrière est plaisante, expliquant ce que l'on découvre en 1985 au fur et à mesure, c'est surtout la musique omniprésente de Queen qui marque encore plus. Et les dialogues menant à ces chansons. Surtout "A kind of magic", phrase qui n'a de cesse d'être prononcée avant que l'on constate que la chanson du groupe de Freddie Mercury est en fait diffusée lors des "crédits". Le film débute par "Princes of the Universe", titre bien pêchu qui envoie du lourd d'entrée. On entendra aussi le sublime "Who wants to live forever". Honnêtement, j'étais tellement obnibulé par les chansons de Queen, que je n'ai pas remarqué le score de Michael Kamen. Qui doit être bon vu que je ne l'ai pas relevé. Seul défaut de ces musiques, à mettre au compte de Queen, cette reprise moche de "New York, New York". Et encore, je pèse mes mots. Ce n'était pas chouette, mais c'est la seule fausse note.

En regardant ce film, j'ai constaté que Joss Whedon s'est peut-être inspiré de la réalisation de Russell Mulcahy, à moins que ce soit le scénario du trio Gregory Widen, Peter Bellwood et Larry Ferguson, ou alors c'était dans l'histoire originale de Gregory Widen, mais le coup du flashback pour expliquer le passé d'un être immortel... ça rappelle Angel, Darla, Drusilla et Spike. Cette façon de revenir dans le passée pour conter comment tout ce monde est devenu vampire et comment ils/elles ont traversé les temps. C'est encore plus flagrant dans la série "Angel", mais Joss Whedon utilisera aussi ce procédé dans "Buffy contre les vampires".

Oui, Inod avait raison (il dira qu'il a toujours raison sauf quand il a tort, mais peu importe), malgré un début un peu délicat à comprendre, tout s'imbrique à la perfection le long des presque 2 heures du long-métrage. On arrive même à pardonner à Christophe Lambert de faire du Christophe Lambert (son rire narquois est insupportable, en VO du moins, je n'ai pas vu ce film en VF). La mise en scène est excellente. Le personnage de Sean Connery est malheureusement trop peu présent, mais marque les esprits. Tout comme la bande son assurée en partie par Queen, et qui envoie du lourd. Le BluRay de cette version restaurée est à tomber. On se croirait devant un film moderne. Sauf pour des scènes sombres où du "bruit" apparaît sur l'image. Mais les paysages des Highlands (en Écosse) qui contraste avec le côté sombre de New York, tout y est magnifique. Un film que j'ai adoré, et pas seulement parce que Queen voit certains de ses titres employés (ou créés pour le film). C'est captivant, à voir, si possible dans cette version restaurée, j'ai adoré.

@+

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article