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Cultivons la curiosité

Jennifer Love Hewitt - Jennifer Love Hewitt

Jennifer Love Hewitt - Jennifer Love Hewitt

Ah, oui, il se trouve qu'entre l'excellent "Barenaked" et le assez vieux "Let's go bang", la femme aux multiples facettes qu'est Jennifer Love Hewitt avait sorti un album éponyme. Quand il arrive dans les bacs en 1996, la jolie actrice a à peine 17 ans et est connue pour son rôle dans la série "La vie à cinq". Alors que nous ne verrons jamais son premier album, "Love songs" enregistré alors qu'elle n'a pas 13 ans, attardons nous sur "Jennifer Love Hewitt", le disque hein, pas la chanteuse.

Offrant 12 chansons pour presque 48 minutes de musique, l'album voit une direction artistique moins orientée vers du Madonna ou de la musique qui date du début des années 90, pour mieux mettre en avant la voix de la chanteuse.

Ainsi ce sont des mélodies calmes, pop, souvent accompagnées de guitares, basses, et même des chœurs forts sympathiques. "Cool with you" est d'ailleurs une jolie balade. Un peu molle, mais c'est le principe des balades. On y perçoit un petit truc de Michael Jackson, dans ces chœurs notamment. Cette chanson servira de promotion pour l'album, sortant quelques mois avant le disque complet. J'avoue, je n'aime pas trop, il n'en ressort pas l'émotion que j'attends de ce genre de titre. Et pour "Ordinary Love", même topo. De la pop suave, qui a un moment m'a fait penser à un titre du premier album de Britney Spears, avant que le refrain en parte, et là on se croit devant une chanson introductive d'un soap opéra. Une chanson jolie, portée par une très belle voix, mais une fois de plus, pas de quoi hérisser les poils, dommage.

"(Our Love) Don't throw it all away" persiste dans cette voie de pop suave. C'est lent, c'est mou, la voix est belle, mais on s'ennuie. La faute à une non-volonté de comprendre les paroles, due à une composition qui m'endort. Pas top. "Never a day goes by" voit son tempo augmenter un tout petit peu. Ce qui fait ressortir la chanson du lot. Une basse bien sympathique pourtant. Mais ça reste mou. "Don't push the river" est la chanson qui arrive à être, parfois sur mes playlists. Enfin, ça date un peu quand même. Disons que pour moi, c'est la chanson qui sort du lot d'un album un peu mou et presque insipide. C'est méchant à dire, mais quand on découvre l'artiste sur "Barenaked" et que derrière on se prend de la pop mollassonne comme pour cet album, ça choque un peu. "Don't push the river" n'est pourtant guère plus violente que le reste du disque, mais elle possède un petit truc un plus. Que je n'arrive pas à poser. En tout cas j'aime bien cette chanson, mais elle reste assez moyenne il faut avouer. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue pour tout vous avouer. Sympa, mais sans plus.

"The greatest world" n'a rien de great. Le rythme est bien connu, lent, calme, je pourrais dire "posé" si il la composition n'était pas aussi soporifique. Du coup, on se retrouve avec le défaut inhérent à toutes les chansons ne proposant pas une bonne accroche à l'oreille, à savoir le manque total de motivation pour se pencher sur les paroles. Et pour "I want a love that I can see", au delà d'un titre qui montre de quoi va parler la chanteuse, nous tombons sur un rythme encore plus mou. Là ce n'est plus de "calme" qu'il s'agit, mais d'une berceuse. Dommage, car une fois de plus tout est propre, trop propre même.

C'est au moment où l'on se décoche la mâchoire à force de bailler qu'arrive le coup de bambou, histoire de bien pioncer. "I always was your girl", au delà d'un titre fallacieux (non, JLH n'a jamais été ma "girl"), on reste sur la rythmique de la chanson précédente qui était déjà située ras les pâquerettes. Le coup de massue, ou de bambou, pour s'assurer un bon gros dodo. Oh, mais "Last night" possède une belle mélodie, et le retour des chœurs, un semblant d'émotion dans la voix. Oui bon, cette chanson ne vous éveillera pas, d'autant que l'état comateux dans lequel vous aura laissé les 8 chansons précédentes ne veut pas se dissiper, mais une chanson sympa. Petit espoir permis sur "I believe in...", qui a vu une sortie en single, et qui offre une jolie composition. Le refrain fonctionne bien. Voilà. C'est tout. La chanson sort du lot mais n'est pas fofolle.

Pfiouh, encore deux titres. Cela n'en finit pas. Mais, euh, elle est connue celle-là. "Never a day goes by (acoustic version)", qui, paradoxalement, gagne en émotion dans son chant avec moins d'instruments. La chanson ne sauve pas l'album, mais fonctionne vocalement parlant. Un titre plaisant, qui fonctionne mieux que sa version "normale". On termine par "It's good to know I'm alive" qui est une chanson bonus issue du film "House arrest", "Kid...napping !" en France, qui est en fait, la première apparition de l'actrice dans un film depuis "Sister Act, acte 2". La chanson est posée, mais possède un tempo dynamique qui permet de se réveiller pile poil à la fin du disque. Une bonne chanson, en vérité la meilleure de l'album, mais qui n'intégrera jamais les playlists, même les plus permissives.

Du coup il en ressort quoi ? Une bonne grosse sieste de 48 minutes, qui voit son dernier titre essayer de vous sortir des bras de Morphée en vain. Un album plus que dispensable, sauf si vous aimez les balades un peu molles. Je n'ai pas aimé, et vous conseille toujours autant le superbe "Barenaked", qui propose de la pop calme, mais pas soporifique. On évite donc "Jennifer Love Hewitt". Je n'ai pas du tout aimé, beaucoup trop mou.

@+

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