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Cultivons la curiosité

Sheer Heart Attack - Queen

Sheer Heart Attack - Queen

Après "Queen", premier album éponyme du groupe, après "Queen II", une année plus tard (donc en 1974), le groupe Britannique sortira aussi en 1974, "Sheer Heart Attack". Ici dans sa version remasterisée de 2011, qui possède 2 CD. 13 nouvelles chansons pour 40 minutes de bonheur (dans sa version de 1974) et un son plus violent, qui pourra surprendre.

Et on débute par un tour à la fête foraine. Du moins, c'est ce que laisse présager l'introduction de "Brighton Rock". On part très vite sur un son rock plaisant, avec un Freddie Mercury qui part dans les aiguës de façon surprenante. Le rythme est vif, et on sent le style du groupe. Des chœurs qui vont bien, un son pur, et par moment quelques passages qui rappellent le futur mouvement Punk. Sauf qu'ici la guitare de Brian May offre une panoplie spectaculaire d'accords.

D'ailleurs, la chanson offre peu de paroles, mais conserve un aspect agréable malgré tout. Je vous assure que la piste vaut le coup d'être entendue. On sent que le guitariste, aussi responsable de cette chanson (Brian May des fois que vous ne le sachiez pas) s'amuse. En concert elle doit donner des frissons. On commence donc par du lourd, et ce n'est pas la chanson suivante qui va faire baisser la tension.

"Killer Queen" est, je pense, la plus connue de l'album. Cette fois-ci, elle est de Freddie Mercury, d'où le piano, ou clavecin, je m'y connais peu en instrument. Le tout est très bon à entendre. Mélanger ainsi tous ces instruments requiert beaucoup de talent, et le groupe, encore tout jeune, y arrive avec brio. Je vous laisse en découvrir la version "Top of The Pops" de 1974 (sorte de "Top50" ou "Hit Machine" britannique).

Vidéo de Queen Official

Roger Taylor, le batteur, s'occupe de "Tenement Funster". C'était la période où le groupe faisait participer tout le monde. Et ici, ce sera une ambiance plus film de Western, à travers la guitare notamment. La chanson est bien, sans être impérissable. Elle s'écoute le long de l'album, sans soucis. Tout comme "Flick of the Wrist", qui propose un enchaînement immédiat avec la piste précédente, c'est assez bluffant. La chanson est sur le ton de l'album et fait la part belle à la guitare de May. J'aime bien.

"Lily Of The Valley" sera plus une mini balade (1mn45), qui se repose sur le piano de Mercury, et sa voix. On sent un peu de "Bohemian Rhapsody" ici. La chanson est trop courte pour l'apprécier convenablement. Et nous voilà déjà au second titre connu de l'album. "Now I'm Here" possède quelque chose d'intriguant, d'attirant. Sa structure débutant calmement avant de tout lâcher vers 50 secondes. Quel pied. L'introduction sert la montée en puissance qui explose aux oreilles. Même si je l'aime moins que "Killer Queen", cette chanson fait partie des indémodables du groupe, à écouter sans modération.

Vidéo de Queen Official

Désolé, pour la qualité, ce n'est plus tout jeune que voulez-vous. C'est ici, si vous aviez le vinyle 33 tours, qu'il fallait changer de face. Et l'ambiance est différente. Plus appuyée sur le piano, les échos des chœurs, on croirait une chanson d'Halloween. L'ambiance est surprenante. J'ignore comment l'expliquer. "In the Lap of the Gods" est donc plus calme que ce que nous avons entendu jusque là. Pas spécialement marquante. Elle se diffuse bien malgré tout dans vos oreilles.

"Stone Cold Crazy" renoue avec le rock fou. La guitare est ultra dynamique, un peu trop même, mais que dire du chant de Freddie Mercury ? Difficile à suivre. Et quand tout s'allie, on a dû mal à respirer. Heureusement, la piste dépasse tout juste les 2 minutes, mais elles furent intenses. On va enchaîner par 2 titres courts. "Bring Friends" (1mn07) et "Misfire" (1mn49). Le premier sert de catalyseur, à calmer les esprits. On dirait presque une comptine. Pas déplaisante, mais mal placée je trouve. Tandis que le second (de John Deacon, le bassiste du groupe) se veut plus acoustique. Plus pop même. Ça passe bien, mais ne semble pas du tout raccord avec le reste de l'album.

"Bring Back That Leroy Brown" est plus jazzy, d'ailleurs l'enchaînement avec la piste précédente se fait naturellement. On ressent l'imitation d'un train à travers les chœurs, mais la chanson, sans être mauvaise, n'excelle pas non plus. Elle est assez courte, et il faudra attendre "She Makes Me (Stormtrooper in Stilettos)" pour retrouver des chansons ayant des durées plus classiques on va dire.

Ici, j'ai vraiment cru à une chanson de Beck (Hansen). Avant l'heure donc. Un côté calme, posé, redondant, sorte de complainte presque. Bon, en fait, je pense que je dis n'importe quoi, vu que j'ignore ce que veut dire le terme complainte, mais voilà quoi. Par contre la ressemblance avec certaines chansons de l'artiste sus-cité est vraiment impressionnante. Pourtant, je n'aime pas trop. Donc passons au dernier titre de l'album.

"In The Lap of the Gods... Revisited" est donc une chanson déjà entendue dans cet album. C'est risqué. Plus douce que l'originale, elle me paraît pourtant plus intéressante. J'ignore comment l'expliquer. Elle a moins cette ambiance avec les chœurs. Cette dernière piste rend la chanson moins effrayante, pas d'ambiance "Halloween". C'est difficile à expliquer, mais je préfère la version revisitée.

En 2011, une nouvelle édition de l'album sortira, avec 5 pistes en plus. Nous allons passer rapidement dessus. "Now I'm Here" dans sa version live au Hammersmith Odeon de décembre 1975, et bien ça envoie un son lourd, franchement, avoir la chance de voir ça en concert, ça devait être exceptionnel. "Flick Of The Wrist" et "Tenement Funster" viennent de version enregistrées lors de BBC Session en octobre 1974, et n'apportent rien de plus. Cependant, elles me paraissent plus agréables à écouter dans ces versions live.

"Bring Back That Leroy Brown" s'offre une version A Capella (sans instruments si vous ne le savez pas), mixée en 2011. Oui, c'est rigolo, et on note la présence de quelques instruments tout de même lors de certains moments. Mais on passera rapidement sur la dernière piste, qui offre la version live de "In the Lap of the Gods... Revisited". Mais pas n'importe où, lors du concert mythique de Wembley en juillet 1986. Deux minutes trente-cinq incroyables. Qui montrent la présence vocale exceptionnelle de Freddie Mercury, et la communion incroyable avec le publique. C'est sublime.

Peut-être pas comme la totalité de cette album, mais avouons que 2 titres impérissables du groupe sont là. En plus, on découvre le côté rock énervé du groupe, et ça fait du bien tout en surprenant. Certaines chansons s'offrent un rythme effréné, et cet album montre que le groupe évolue encore. Mêlant habillement tous les caractères et qualités des membres du groupe, on tombe sur un album loin d'être inintéressant. Oui, nous ne garderons en tête que "Now I'm Here" et "Killer Queen", mais si on a la chance d'avoir cette version de 2011, la dernière piste donnera envie de voir ce fameux concert de juillet 1986 à Wembley. Un album très plaisant, très rythmé dans sa première partie, et qui pose certaines bases du groupe. J'ai aimé.

@+

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