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Cultivons la curiosité

Stardust Crusaders - Tome 03 : JoJo's Bizarre Adventure - Tome 15

Stardust Crusaders - Tome 03 : JoJo's Bizarre Adventure - Tome 15

On ne tergiverse plus, et plongeons donc directement dans ce troisième tome de "Stardust Crusaders", la troisième génération de "JoJo's Bizarre Adventure". Enfin, c'est ainsi que j'aime bien le nommer. L'œuvre de ARAKI Hirohiko est tellement faste, fastueuse, comment dit-on déjà ? Immense, c'est plus simple à dire, c'est tellement immense que le mangaka a eu l'excellente idée de scinder son récit en plusieurs générations.

 

En effet, on débute par Jonathan Joestar en 1889, et après un passage par 1938 avec Joseph, on retrouve ce dernier en 1989, qui va accompagner son petit fils Jotaro Kujo, dans un périple qui va les mener vers l'Égypte afin de vaincre Dio. Qui se trouve être le tout premier ennemi de Jonathan Joestar en 1889. Pour en savoir plus, avoir au minimum vu l'anime qui adapte "Phantom Blood" et "Battle Tendency" est un plus. Ceci dit, ce n'est pas indispensable.

 

Sachez, dans un premier temps, que ARAKI offre un dessin magnifique, contrairement à ses débuts avec "Phantom Blood". C'est d'ailleurs pourquoi je ne vous conseille pas spécialement les débuts du manga, mais plutôt la version animée. "Battle Tendency" est pourtant magnifique, mais "Stardust Crusaders" va un peu plus loin je trouve. Même dans la mise en scène, très dynamique grâce aux Stands. Sorte d'entité spectrale capable de sortir et défendre son, attendez, j'ai retenu le nom pour ce tome, son Manieur. Le binôme se retrouve lié, et on apprendra ici qu'un Manieur ne peut pas diriger son Stand si il ne voit pas la scène.

 

Pas mal de choses seront expliqués, très intéressantes, et il vaut mieux bien avoir saisit le concept de Stand. Ah, sachez aussi autre chose, c'est très violent. Avec des gerbes de sang notamment. Bon, c'est un manga, donc en noir et blanc, mais tout de même, je n'avais pas précisé ça dans les précédents tomes. Contrairement à un nekketsu classique, "Dragon Ball", "Naruto" ou "Bleach" pour nommer ceux que je connais à peu près, ici on frôle le Seinen, soit un public un peu plus mature que les néoados. Les jeunes qui ont entre 12 et 15 ans. Ici, on est plus sur du 16 ans et plus.

 

Bon, c'est aussi destiné à un public masculin, mais les filles et femmes trouveront des hommes bien bâtis, qui aiment bien prendre des poses les mettant en avant. Je reste bloqué aussi sur ce personnage de Anne, orpheline qui suit notre troupe, et qui est très très jeune. En plus d'avoir une scène de douche assez dégueulasse (on ignore son âge, mais je doute qu'elle ne soit adulte), on sent que Jotaro (qui est mineur aussi je vous rappelle) va certainement lier un amour avec elle, bien que ce ne soit pas la parfaite entente au début.

 

On repense à cet aspect gênant de la pédophilie quand le Manieur de Emperor va charmer une jeune locale de 16 ans et dire qu'il pourrait en faire sa femme... enfin passons. Certes le manga date de 1989, cette partie là du moins, mais il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui c'est très très gênant. Mais pas de panique, il n'y a pas de viol ou de sexe entre les personnages ici.

 

Par contre, de la baston, en veux-tu en voilà. C'est un enchaînement de combats contre les Stands envoyés par Dio pour tuer la fine équipe. D'ailleurs, le tome, ce tome, s'achève par une scène extrêmement choquante. On verra si ARAKI va au bout de ce qu'il vient d'engager, mais c'est digne de "Game of Thrones" cette histoire, et si le personnage reste dans cet état, ce serait un sacré choc.

 

Jean-Pierre Polnareff (c'était lui le nom rigolo dont je parlais dans la chronique du tome 2) va enfin se rapprocher de l'assassin de sa petite sœur. Mais avant cela il va devoir se débarrasser d'un sacré loustic. Dès le début de ce tome 3 d'ailleurs. Et ici, il affronte Devil, sur fond de film d'horreur. C'est l'impression que ça donne, et c'est un régal à lire. On se demande comment Jean-Pierre (punaise, je ne m'y ferais jamais) va s'en sortir.

 

Puis, pour le deuxième Stand, ce sera au tour de Jotaro de montrer toutes ses capacités. Aussi bien intellectuelles que physiques. Puis ce sera l'arrivée à Calcutta en Inde. Et là, le peuple Indien en prend pour son grade. Je pense que l'on frôle la limite du racisme même tant les clichés sont ici montrés dès la première double pages des premiers pas des héros en Inde. Heureusement ceci redescend rapidement, mais entre le fait que ce sont des voleurs, des macs, que les vaches sont sacrées, qu'ils sont pauvres, ouch.

 

Le défaut de ce tome est qu'il s'achève sur un choc, et sans finir l'affrontement puissant entre nos héros et le duo Emperor/Hanged Man. Désolé, j'emploie les termes anglophones car ils sont nommés ainsi. Et j'ai la flemme de donner les noms des Manieurs aussi. Mais il faut que vous sachiez que si vous débutez ce tome, vous n'aurez la fin de la dernière histoire que dans le prochain.

 

Rien à redire, c'est un pied incroyable. Du moment que l'on recontextualise bien la sortie de ces histoires à la fin des années 80. Car aujourd'hui, même sur un ton léger, limite parodique, ça passerait difficilement. Pourtant, j'aime bien. Est-ce parce que je suis un connard d'homme blanc ? Je ne sais pas j'avoue. Mais l'aspect frénétique, le fait que l'on ne traîne pas trop quand il s'agit d'affronter un ennemi. Le côté horrifique de la première histoire aussi. Tout est bien mené et j'ai beaucoup aimé ce tome. On se retrouve le mois prochain, au tout début cette fois-ci (oui, bah c'était la Formule Un aussi) pour voir la suite.

 

@+

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