Stardust Crusaders - Tome 04 : JoJo's Bizarre Adventure - Tome 16

Le tome que nous voyons aujourd'hui est sorti le 8 juin 1990. Ça date hein ? Et bien pourtant ARAKI Hirohiko possède un style graphique encore moderne en 2024. Vous êtes peut-être lasses ou las de ce constat qui ne cesse de revenir, mais le mangaka possède une façon de dessiner et mettre en avant ses personnqages qui reste bluffante de nos jours.

Alors oui, "JoJo's Bizarre Adventure", surtout depuis "Battle Tendency", c'est essentiellement de la baston. Du combat. De la lutte. Mais on a parfois droit à un brin d'humour, ainsi que de l'émotion. Si ARAKI mettait généralement un peu de temps avant de tuer certains héros, histoire de faire monter la pression, ici, le duo Emperor/Hanged Man aura raison d'un de nos compère. Je ne dirai pas qui. Mais vous le devinerez assez vite je pense. Si j'avais un doute sur la véracité de ce trépas, il nous est confirmé dès les premières vignettes de ce quatrième tome.

Le livre que nous voyons aujourd'hui m'aura confirmé une chose. Déjà tout est possible, mais surtout ARAKI aime les films d'horreur. Nous pouvions voir du Chucky lors de l'affrontement entre Polnareff et Devil, et mon impression sera confirmé quand Joseph va devoir s'auto-affronter. Plutôt face à Empress, qui veut venger la mort de son fils Hanged Man. Et qui va prendre possession du bras de notre héros. Avec un pustule qui gratte au début, avant de finir par carrément un humain de petite taille capable des pires horreurs.

Wheel of Fortune conclura ce tome, et verra encore un chapitre ouvrir le cinquième tome. Là, c'est "Christine" qui nous saute aux yeux. Avec des scènes cultes du film de John Carpenter. On pensera aussi à "Duel" quand le Manieur de Wheel of Fortune fera signe à Polnareff de le doubler pour mieux l'envoyer dans un camion. Avant cela, Polnareff et Kakyoin lieront une grande amitié, reprenant un peu les mêmes termes. Polnareff faisant le type classe face à Hanged Man, tandis que Kakyoin fera pareil un peu plus tard. Ceci apporte une touche d'humour bienvenue et donc plaisante.

Finalement, Jotaro ne sera pas trop présent (normalement, par élimination, vous savez qui est décédé), mais restera toujours sur son style taciturne, limite je m'en foutisme. C'est ce qui est plaisant dans cette saga, et c'est encore plus marqué ici, le fait que les personnages ont tous leurs moments. Depuis le début il est assez rare de voir deux héros affronter un Stand et son Manieur.

Et comme je n'ai plus grand chose à dire, on va faire vite et conclure. C'est juste excellent. Voilà, merci, au revoir. Non mais, le dessin, la mise en scène, le mélange d'horreur, d’humour et d'action, tout fonctionne parfaitement. Après, il faut aimer cette action décomplexée, capable de tous les excès. Personnellement j'accroche car on ne reste pas trop longtemps sur les mêmes ennemis, et notre petit groupe avance bien, vers son but. Qui est de tuer Dio je vous rappelle. Bref, de la pure action débridée, magnifique, et à essayer de découvrir. J'adore.

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