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Cultivons la curiosité

The Evil Within (Comic Book)

The Evil Within (Comic Book)

En 2014, une saga horrifique arriva sur consoles. Avec le papa des "Resident Evil"/"Biohazard" originaux, à savoir MIKAMI Shinji, aux commandes. "The Evil Within" vit même une suite, en 2017. Une saga horrifique qui perdura un temps à l'aide d'un comic book, disponible en 2018 en français chez Omaké Books. Trouvant Ian Edginton au scénario, Alex Sanchez au dessin, tout comme Ed Anderson (aussi aux illustrations si j'ai bien compris), nous allons aujourd'hui voir une sorte de préquelle aux jeux.

 

Alors, personnellement, j'ai essayé de jouer au premier, et son ambiance bien glauque et flippante fonctionne (trop) bien sur moi. Ceci veut dire que j'ai joué 1 heure puis n'y suis plus retourné pour cause de souillage de slip. Oui, c'est ainsi, je sais, vous lisez le texte d'un personne qui est incapable de faire "Silent Hill" sur PlayStation, malgré des graphismes dépassés, parce que ça fait carrément trop flipper. Donc j'arrive avec un œil vierge sur cette saga.

 

4 chapitres répartis sur 120 pages nous attendent, donc allons voir ce que ça donne à lire. Sachant que le livre coûte 13.90€, lien en fin de chronique. Et que la dimension correspond bien aux comics, un peu plus épais cependant. Le papier est de qualité, les couleurs ressortent bien. Non, c'est du beau boulot de cette maison d'édition, comme d'habitude en vérité.

 

Nous allons suivre Dana. Elle se retrouve on ne sait trop où, alors qu'on devine qu'elle a un trauma depuis quelque temps. Elle ne se souvient que de la disparition sous ses yeux de sa meilleure amie, puis qu'elle s'est retrouvée à la rechercher avant d'atterrir dans un monde obscur. Elle va rencontrer moult personnages amicaux, et des monstres nettement moins sympathiques.

 

Le truc cool, c'est que l'on sent que ça pourrait être un DLC des jeux. On retrouve, je suppose, des boss du jeu (ou des jeux). En fin de chapitre, il y a un "affrontement" contre un monstre. Enfin, c'est plus de la fuite que du combat. Des monstres peu ragoutants, ou ragoutante vu qu'il y a une femme arachnide bien effrayante. La mise en scène nous fait ressentir le stress des personnages, mais nous n'avons pas vraiment peur. La faute à une certaine découpe qui révèle le monstre avant de devoir tourner la page.

 

The Keeper, le premier montre, est révélé de façon parfaite, avec une montée en tension, ce bruit horrible que fait sa hache, son apparence (pompée sur Pyramid Head de "Silent Hill 2", mais passons), bref, ça fonctionne. Pour Laura, si elle sort d'une piscine de sang, malheureusement cela se fait sur une page de droite, donc notre regard est attiré en premier lieu de ce côté. Résultat, la goutte qui tombe sur la page de gauche, n'arrive pas à créer de la tension. Dommage.

 

Mais je ne vais pas trop en dire voyons. Si le récit est vite lu, il est bien ficelé, quoique parfois trop alambiqué. Dana arrivant à aller dans les souvenirs tourmentés des ses compagnons d'infortune. Ceci créé une confusion, à un moment je confondais les personnages, c'est certainement parce que je ne suis pas physionomiste aussi. Enfin bon, ça n'empêche pas de tomber sur une histoire intéressante, quoique calqué entre l'Architecte de "Matrix Reloaded" (sur la fin) et la saga "Saw" pour l'aspect horrifique.

 

Si vous avez aimé les jeux, je pense que vous apprécierai replonger dans cet univers malsain, mais bien construit. On entre dans la psyché des personnages, et on sent que Ruvik est important. Il fait vraiment penser à Jigsaw d'ailleurs. Après, si vous ne connaissez pas (ou peu comme moi) les jeux, et que l'horreur vous intéresse, et bien c'est sympa à lire. Pas parfait, mais on ressent la fuite incessante des personnages, que l'on peut confondre à certains moments (ou alors je suis une grosse quiche, ce qui est possible). J'ai bien aimé et vous le conseille, même si je ne vais pas le garder.

 

@+

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