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Cultivons la curiosité

Pacific Rim

Le BluRay.

Le BluRay.

Voilà le dernier film de cette fausse semaine spéciale film culte, en effet j'ai un peu triché en positionnant 2 films de Gojira, mais que voulez vous, faire un calendrier de l'Avent avec du Gogo et ses amis, c'est pas si facile. Il est marrant de voir que ce film de 2013 signé Guillermo Del Toro a lancé le retour du gigantesque monstre japonais, en effet, 1 an plus tard Godzilla de Gareth Edwards débarque dans les salles obscures, suivi par la Toho en 2016, nous avons déjà traité le retour en Terre étasunienne du Kaiju le plus connu, et peut-être que si vous êtes sage, la veille où le gros pervers en rouge distribue des cadeaux pour être aimé des enfants, je dis bien peut-être, que nous verrons ce que donne le dernier Gojira en date (avant son retour sous Legendary en 2019, si tout va bien). Ici, nous allons assister à un film complétement débile, excusez-moi, mais c'est du n'importe quoi, et pourtant, tout fan de Kaiju Eiga kiffera, mieux, si vous aimez Neon Genesis Evangelion mais que ça vous file mal au crâne, ici c'est une version simplifiée du chef d'œuvre de Hideaki Anno, version occidentalisée diront les mauvaises langues. Ainsi nous allons plonger dans 2h10 de braquemard, de kikitoudur, de vagin en feu (j'ignore la version féminine de kikitoudur alors je dis n'importe quoi, oui, des fois je ferai mieux de fermer ma gueule je sais). Mais regardons la bande annonce, en VF, alors que j'ai vu le film en VOSTFr.

Vidéo de FilmsActu.

Ah mince, c'était en VOSTFr. Putain je kiffe la voix de Charlie Hunnam, je kiffe cet acteur en général, quel plaisir de le retrouver ici, avant son rôle du roi Arthur version Guy Ritchie. Enfin bon, si en plus au cast on ajoute Idriss Elba et le génial Ron Perlman, putain, ça va kiffer sec dans les chaumières, ce qui ne veut rien dire je concède. L'histoire, les aliens ne débarquent pas du ciel, mais d'une brèche (la Rim du titre) au fond de l'océan Pacifique (le Pacific du... non, non, non je ne vous prends pas pour des buses, pas de ça chez nous). Ainsi des monstres immenses débarquent, sans que l'on comprenne pourquoi ils viennent, on sait juste qu'ils sont dangereux et que les armes conventionnelles en viennent difficilement à bout. L'humanité décidera de s'allier (comme quoi parfois les humains ne sont pas si cons) et lanceront le programme Jaeger. Alors c'est marrant, parce que le film débute par une explication de Kaiju, monstre géant en japonais et de Jaeger, je ne sais pas quoi en allemand. Vous aurez pigé que je n'ai retenu que le côté japonais. Un peu con le type mais bon. Ainsi on nous explique l'arrivée des Kaiju, puis la création des Jaeger, pilotés par deux humains car la charge est trop importante, et ceci via un système complexe qui fait que les pilotes doivent être compatibles parce qu'ils rentrent l'un dans l'autre. Je vous vois venir, ils ne copulent pas, c'est juste qu'ils ressentent ce que leur binôme ressent, d'où une compatibilité impérative sinon ça fout le bordel.

Nous suivons Gipsy Danger, un Jaeger ricain, piloté par 2 frères particulièrement doués. Alors que l'humanité avait peur des Kaiju, sa capacité à créer une arme puissante comme les Jeager a retourné la situation, et maintenant les gens s'en amusent, il faut dire que les monstres se prennent de grosses branlées, avant ce jour sombre, le jour où un catégorie je sais plus le nombre, et là Raleigh va perdre son frère. Dès lors ce sont les Kaiju qui reprennent le dessus, revenant de plus en plus tôt et de plus en plus fort. On bondit encore de 5 ans, Raleigh participe à la construction du mur anti-Kaiju de l'Alaska, justement alors que les Jaegers sont déconsidérés par les gouvernements, seul un équipage semble maintenir l'ordre, j'ai plus le nom, pardon, je sais juste qu'il y a Zeus dedans, non, Hercule, là, Hercule et son fils. Idriss Elba veut relancer le programme malgré tout, hein ? Le nom de son perso ? Euh, je ne sais plus, donc il veut relancer le programme et cherche des bons pilotes, Raleigh en fait partie évidemment, et ainsi il quittera sa vie misérable pour aller à Hong-Kong, où les derniers Jeagers sont regroupés. Là, bonjour les clichés, les russes ont un tas de ferraille qui ne ressemble à rien, lourd comme pas permis, et je ne parle même pas de leur robot, non je rigole, mais c'est ultra cliché quand même, dois-je parler des chinois ? Je préfère me taire. C'est le côté ridicule du film, cette transpiration de cliché, le coup de la japonaise aussi avec parfois des phrases prononcées dans la langue de Kikkawa You, ça aussi c'est cliché, c'est pour que le sale geek éjacule, seulement ça ne marche pas sur moi.

Les batailles et destructions de ville par contre me filent une de ces gaul... quoi, je vire dans le porno là ? Pardon. Mais sans rire, c'est simple, on se croit devant un Transformers, mais avec la qualité de réalisation de Del Toro, c'est clair, fluide, jouissif. Si j'ai cité Neon Genesis Evangelion, c'est pour le côté baston de trucs géants avec pilotes intégrés, seulement ici pas d'enfants aux commandes, ce n'est pas dans un animal géant non plus que ça a lieu, mais ça fonctionne quand même. On y reconnaîtra du Gojira, c'est obligé, pas trop du King Kong, et pourtant Ray Harryhausen aura ce film dédié, tout comme Ishirô Honda, réalisateur de quelques Gojira, dont l'original de 1954. Mais, si comme moi, vous avez grandi avec la télé dans les années 80-90, Goldorak va méchamment vous venir à l'esprit. Ensuite les Armes de Final Fantasy VII, ceux ayant fait le jeu voient de quoi je parle. Oui, grosse influence cinématographique, mais aussi animée et vidéoludique je trouve.

Mais alors quid de la partie humaine ? Car oui, ce n'est pas que du combat entre Jaeger et Kaiju. Et bien cette partie s'en sort pas trop mal, même si on a droit au savant fou, entre Gottlieb le posé, joué par Burn Gorman vu dans Torchwood, et le plus foufou Geizler, qui fera des choses, assez glauques, c'est notamment lui qui rencontre Hannibal (Ron Perlman), enfin vous verrez je pense. Donc le côté docteurs n'est pas foufou, encore une fois ça ajoute un brin d'humour, mais sans plus, évidemment ils ne s'aiment pas mais ils s'uniront pour comprendre comment fonctionnent les Kaiju, enfin bon, une fois de plus je reviens sur le scénario méchamment simpliste et trop prévisible. Il en sera de même avec le duo Raleigh/Mori, lui est instinctif, elle est plus, comment on dit, cérébrale. Ils devront tout de même s'imposer avec Gipsy Danger qui n'est pas numérique mais analogique enfin bon, j'ai pas bien compris ce passage quand le Kaiju lâche une onde électromagnétique. C'est ça tout du long, et j'ai pleuré de honte devant la fin tellement prévisible que le suspense n'intervient jamais. Assez rageant j'avoue.

Et pourtant, malgré cette simplicité, cette prévisibilité, on passe un excellent moment devant ce film, oui il y a de gros clichés (le coup du Jaeger russe archaïque, je ne m'en remets pas), mais ça passe car on sent que le film est là pour divertir. On peut y trouver une dimension psychologique avec les docteurs, le coup du passé de Mori aussi, avec une scène spectaculaire, mais gâchée sur la fin par l'apparition héroïque d'un personnage (c'est tellement surfait que je me suis pissé dessus de rire). Oui je vous le conseille, fortement, par contre à l'instar de Cloverfield, à ne voir qu'une fois j'estime, ou alors comme je viens de faire, à savoir le revoir 4 ans plus tard. Je le trouve plus spectaculaire que les Transformers réunis, mieux fait que le Godzilla de 2014, un vrai régal, par contre il ne faut pas être trop regardant sur certains passages cherchant à rendre ce personnage classe, ou à faire dans le spectaculaire facilement. Les effets spéciaux sont impressionnants, on en prend plein la tronche et c'est ça qui est bon. À voir une fois tous les 5 ans on va dire, et en VO par contre, la voix de Charlie Hunnam étant sublime... ouaip, je le kiffe trop.

@+

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