F1 2019

Dans 1 an, jour pour jour, la saison 2024 de Formule Un s'achèvera. Sur un quatrième titre consécutif pour Max Verstappen ? Le premier de Charles Leclerc ? Le huitième de Lewis Hamilton ? Nous n'en savons rien. Oh, et quand je dis "dans 1 an", ceci est évidemment si tout va bien et que la date n'est pas décalée ou annulée. Peut-être même que d'ici une année, votre serviteur sera à jour dans ses chroniques sur les jeux officiels de la F1 ? Ceci est plus improbable qu'un nouveau titre de Max Verstappen. En attendant, et bien il faudrait peut-être voir ce que donne le "F1 2019" de Codemasters, jeu vidéo officiel de... ah, de F1. C'est écrit sur la boîte.

Faire ou ne pas faire cette blague ? Telle est la question. Mais sachez que si vous n'avez pas fait les jeux précédents, le scénario est assez simple à comprendre. Non, cette vanne est beaucoup trop nulle, je m'en excuse. En attendant, cette version sortie le 28 Juin 2019 sur ordinateur Windows, XBox One et PlayStation 4 va apporter une énorme avancée dans l'histoire de la franchise. Un apport jamais vu sur consoles il me semble.

Mais ne grillons pas les étapes. Arriverez-vous à empêcher Lewis Hamilton d'obtenir son pénultième titre de champion du monde en date en 2023 ? J'ai voulu faire une phrase classe et au final elle se retourne contre moi et mon incompétence à écrire un français compréhensible. Donc, battrez-vous Lewis Hamilton dans la quête de son sixième titre de champion du monde des pilotes ? Bloquerez-vous l'ascension de Max Verstappen ? Renverrez-vous Valtteri Bottas hors des podium ? Mais il y a Charles Leclerc qui rejoint Ferrari aussi, c'est vrai ça. Attendez, on regarde une petite vidéo et on en reparle.

Vidéo de EA SPORTS F1

Parfaitement contée dans "Drive to Survive : Pilotes de leur destin - Saison 02", de nombreux changements interviennent dans le paddock en 2019. Au revoir Fernando Alonso et Esteban Ocon (c'est provisoire). Adios Stoffel Vandoorne, Marcus Ericsson, Brendon Hartley et Sergey Sirotkin (là, par contre, pour eux c'est quasi définitif). Ceci impliquant de nombreux changements, dont les retours de Daniil Kvyat et Robert Kubica. Puis 4 nouveaux pilotes. Mais j'y reviens juste après.

Force India disparaît, renommée Racing Point. RedBull obtient un nouveau motoriste en Honda. Sauber reste Sauber mais change d'identité avec l'arrivée de Alfa Roméo dans son capital, ou comme sponsor, ou... bref, ça s'appelle Alfa Roméo. Quand on voit que c'est pour lâcher prise en 2026, Sauber redevenant Sauber en 2024, pour passer Audi 2 années plus tard. Mais nous ne sommes pas là.

Nous n'avons toujours pas parlé jeu vidéo les enfants. Donc, Codemasters, toujours indépendant, Electronic Arts arrivant en 2021, reste sur sa lignée. Le moteur du jeu reste toujours aussi beau. Oh, oui, sachez que j'ai joué à la version PlayStation 4, mais sur PlayStation 5. Donc peut être le jeu est-il plus joli. Mon français ne fonctionne pas du tout, c'est une horreur.

Coquinettes (et non pas coquillettes) et coquinous que vous êtes, vous avez vu les photos, et la Williams des années 90. On retrouve en effet des anciennes voitures, glorieuses, dont la Ferrari de Niki Lauda si je ne dis pas de bêtises, la Williams victorieuse de 1997, ainsi que des McLaren gagnantes dans diverses décennies. Point sombre, pour la Ferrari d'Alain Prost et la McLaren d'Ayrton Senna, qui se sont tirés la bourre en 1990, il faudra payer un supplément, ou obtenir une version + du jeu.

Donc, on retrouve les anciennes, mais aussi les modes de jeu habituels. Contre la montre, Grand Prix, Championnat, multi (pas essayé) et surtout Carrière. Ici, nous allons y voir l'ajout majeur de ce "F1 2019". La Formule 2. Antichambre de la F1, on y trouve de jeunes pilotes qui veulent intégrer l'élite. L'aspect intelligent ici est que Codemasters propose les saisons 2018 et 2019. Complètes si on le désire, ou dont on peut ne jouer que les moments clés.

En mode Carrière vous débuterez par la saison 2018 de F2. Fait surprenant, on va vous donner un coéquipier, ainsi qu'un adversaire. J'ai paumé leurs noms. Ceci offre un mini scénario qui nous immerge un peu plus dans le monde des courses automobiles. Ceci surprend, car votre adversaire est vraiment arrogant, mais ça passe. Vous pouvez effectuer la saison complète, ou juste les moments clés. C'est cette dernière option que j'ai choisie. Donc j'ignore si vous intégrez la F1 après une mauvaise saison de F2 ou non.

Les écuries de F2 sont les officielles, et on vous fera jouer des instants importants, en sachant par contre que la dernière course sera à faire en intégralité en fonction de votre paramétrage de jeu. À savoir si vous faites une course entière, à 50%, 25% ou 5 tours. D'ailleurs, le jeu est entièrement paramétrable en fonction de votre façon de jouer. Les aides au pilotage, activables ou non, la trajectoire affichée en totalité, partiellement ou pas du tout. L'adversité des autres concurrents se dosant sur une échelle de 0 à 100 (ou 1 à 100 je n'ai pas fait attention j'avoue). Ceci permet de bien trouver sa façon de jouer, et de modifier par petites touches l'expérience de jeu.

Donc on fait ces petits instants clés de la saison 2018 de F2, et on se retrouve à choisir l'avenir pour son ou sa pilote (car votre avatar est entièrement customisable). Au début, on vous demande quelle écurie de F2 vous désirez intégrer, puis votre académie. RedBull, Ferrari, Renault, Mercedes ou je ne sais plus. En fonction de ce choix, vous aurez plus de facilité à débarquer chez les écuries affiliées à cette académie. Renault et je ne sais plus étant les seules équipes dont l'académie ne donne accès qu'à une seule écurie. Faites-moi penser à lancer une écurie de F1 nommée je ne sais plus.

Et puis le voilà, le premier contrat. Personnellement, ma Twinette étant dans l'académie Ferrari, Alfa Roméo était un bon choix. Histoire de faire comme Charles Leclerc (dont mon avatar deviendra la coéquipière en cours de saison chez Ferrari). On obtient en fonction de sa valeur, la possibilité de négocier son contrat, avec des avantages de développement ou non. Votre réputation va augmenter en fonction de vos performances, et du fait que vous êtes dans les attentes de l'écurie. Après, on retrouve le classicisme des modes carrières du jeu vidéo F1. Vous obtenez des points pour développer votre auto, parfois il faudra ménager les départements, moteur, châssis etc... pour avoir des réductions.

Il y a aussi des entrevues avec la presse, qui orientent votre caractère. Entre Fair-Play ou Perso. Des écuries rechercheront plus facilement des profils "Perso" là où d'autres préféreront le "Fair-Play". La surprise de ce mode Carrière tient au fait qu'après votre saison de F2, votre rival et votre coéquipier de 2018 rejoignent la F1. Résultat, 3 pilotes officiels de la saison de 2019 passent à la trappe. J'ai pris la place d'Antonio Giovinazzi, mon ancien coéquipier celle de Robert Kubica et mon rival de Kevin Magnussen. Notez que quoiqu'il arrive, Lando Norris et George Russel débutent avec vous 3, ce qui fera 5 rookies du championnat 2018 de F2 à commencer ici. Pour être complet, je dois préciser qu'Alexander Albon est directement mis chez RedBull, sans passer par Toro Rosso, et que normalement Antonio Giovinazzi débutait aussi en 2019.

L'autre surprise tient du fait que des transferts ont lieu. Après une belle victoire en Hongrie, c'était la trêve, et ma Twinette a eu la possibilité de négocier avec Ferrari. Bim, ça marche, et voici Charles Leclerc éjecté... attendez, non, comment ça Sebastian Vettel se retrouve chez Haas ? Et je crois que Romain Grosjean a pris mon siège chez Alfa Roméo. Je n'en suis pas sûr par contre. Il en sera de même à la fin de la saison, où, j'ignore comment Romain Grosjean a remplacé Charles Leclerc chez Ferrari pour le début d'une éventuelle saison 2020. Ces mouvements ne me sont pas habituels, et ça rend l’enchaînement des saisons plus incertain.

Sinon, en terme de gameplay, graphismes, univers sonore, tout reste impeccable. Oui, il est compliqué de tout gérer, comme la récupération d'énergie. Mais on peut s'en sortir vu que je n'ai rien compris à cette dernière chose. L'aileron arrière amovible, ou DRS, reste facile à comprendre et à enclencher, c'est tout ce qui compte. On retrouve les vues classiques, tout le monde trouvera celle qui lui plaît. Les conditions météos peuvent changer, et on ressent bien les différences entre les pneumatiques, et même entre les F1, aussi bien anciennes que modernes. Ainsi que les F2, qui sont idéales pour se faire la main.

La machine parfaitement huilée continue, tel un Max Verstappen, à gagner. Cette fois-ci (et contrairement au récent triple champion du monde des pilotes) en forçant un peu plus, vu que la F2 est un des ajout les plus impressionnant depuis que Codemasters a repris la licence officielle. C'est beau, jouable, entièrement paramétrable, bref, le jeu parfait pour s'immerger dans le monde des Formules. Qu'elles soient 1 ou 2. J'adore.

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