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Cultivons la curiosité

Garfield : Roi de la Jungle - Tome 68

Garfield : Roi de la Jungle - Tome 68

Vous ne l'aviez pas vu (re)venir celui-là. 4 années et demie. Cela fait effectivement longtemps que nous n'avons pas plongé dans l'univers rigolo et un peu loufoque du chat le plus connu de la bande dessinée (affirmation donnée au doigt levé bien entendu). La faute à une concentration sur d'autres achats. Si le tome du jour, toujours édité chez Dargaud, est paru en mai 2019 en France, les strips/comics strips/gags en 3 cases, datent de 2015. Bon, je ne me risquerai pas de vous indiquer précisément pourquoi il ne s'agit pas d'une intégrale (on débute en février 2015 tandis que le dernier gag du tome 67 était de août 2014), mais on se retrouve, comme d'habitude avec 48 pages (46 effectives car les 2 premières pages servent au titre et à l'ours).

 

Alors, suite à ce long somme, j'ai eu la surprise de constater que le tome était passé à 11,95€. Il me semble que quand j'ai débuté la collection, en 2002-2003, c'était moins de 10€, et moins de 11€ jusqu'à récemment (il y a 5 ans donc). Mais passons. Une fois de plus, Jim Davis (le créateur, scénariste, dessinateur de Garfield) va nous sortir une série de gags hilarante, avec des intervenants et intervenantes que nous connaissons bien.

 

Petit rappel, car cela fait 4,5 ans que nous n'avons pas parlé du chat le plus fainéant de la bande dessinée, je suis fan de ce personnage depuis, genre, pfiou, longtemps. Jeune, je me souviens que je dévorais les tomes à la bibliothèque. Ceci me poussa, une fois adulte et avec un salaire, à commencer la collection. Avec des promotions à 5€ le tome neuf.

 

Garfield est un gros chat qui apparaît le 19 Juin 1978. À l'instar d'un Snoopy, Jim Davis créé un gag en 3 cases (contre 4 chez le chien de Charles M. Schulz) quotidiennement. Inspiré de son grand père il me semble, Garfield en fait voir de toutes les couleurs à son propriétaire, Jon Arbuckle, au départ célibataire endurci car ne craignant pas le ridicule. Malheureusement, suite aux films de 2004 et 2006, Jim Davis intégra la relation Jon/Liz (la vétérinaire de Garfield, qui est insensible à Jon dans les premiers albums). Depuis ils forment un couple assez marrant malgré tout, Jon n'ayant rien perdu de son côté risible.

 

Il y a aussi Odie, le chien du foyer, assez stupide, que notre héro adore embêter. Même si des fois, il arrive que le chien se venge. On retrouve donc des gags très simples, en couleur (contrairement à ceux de Snoopy), mais aux décors épurés à souhait. Il y a des choses qui reviennent. La haine du lundi, le régime de Garfield, l'avancé de son âge, les araignées, les souris, les chiens soit disant méchants.

 

Et tout ceci, nous le retrouvons dans ce tome. Par moment, il y a des gags qui prendront une page complète. Bon sur les 7 cases employées, la première sert de titre. Donc en fait, on se retrouve sur un gag 2 fois plus long, mais pas forcément plus recherché malheureusement. Cependant, je reconnais que l'on se marre bien. Jim Davis qui semble projeter sa peur des nouvelles technologies dans sa BD (avec le fait qu'il faille faire attention en envoyant des SMS).

 

Ah, autre point que j'ai oublié de préciser pour les nouvelles et nouveaux, les humains s'expriment à voix hautes, mais les animaux ne voient que leurs pensées écrites. Résultat, si Jon ou Liz se doutent des pensées du chat orange, ils ne peuvent pas en être certains. Ceci donne notamment un dernier gag pleine page assez bien fichu, ou l'on se reconnaît dans Jon, vu que l'on n'y comprend rien du tout.

 

Bon, forcément, sur la quantité de gags, il y en a qui ne fonctionne pas. Mais l'enchaînement fait qu'on les oublie rapidement, pour bien rester sur les mieux pensés. Le coup des araignées (qui n'apparaissent qu'une fois ici) qui sont déterminées à affronter leur bourreau et son journal enroulé (Garfield aime écraser les araignées ainsi), et qui vont fuir suite à sa future venue (on ne voit jamais Garfield) avec un bottin. Les jeunes, un bottin (oui, c'est une blague de vieux) est un gros livre dans lequel il y a des numéros de téléphones, souvent fixes, de gens et entreprises d'un lieu donné. C'est fou de devoir expliquer cette blague, mais ceci montre que Jim Davis reste un "boomer" (il est né en 1945), et donc peu avoir un humour en décalage avec les technologies et us et coutumes modernes.

 

Reste qu'au final c'est vite lu, plus rapidement qu'un manga, pas forcément recherché en terme de dessin et de scénario, mais ça fait le taf. En gros, on se marre forcément à un moment, même plusieurs fois. Certes, on ne retient pas tout, mais peu importe. Entre les sarcasmes de Garfield, le côté risible de Jon, le dépit de Liz, et les autres protagonistes qui gravitent autour (nous n'aurons pas Nermal, le chaton le plus mignon du monde, dans ce tome), il y a de quoi faire. Cette BD est pour tout le monde, et il faut savoir apprécier sa sobriété et sa simplicité. Personnellement, j'adore, et je vous annonce que les autres tomes arriveront bientôt, sachant qu'au moment où j'écris ces lignes, il y a 74 tomes de sortis, donc de quoi faire.

 

@+

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