Kaiju n°8 - Tome 05

C'est le 8 juin 2022 que les Françaises et Français pourront enfin découvrir la fin de la mise à l'épreuve que subit Kafka, le héros de "Kaiju n°8". D'ailleurs l'œuvre de MATSUMOTO Naoya porte ce nom car Kafka peut aussi se transformer en monstre, Kaiju, particulièrement puissant. Le huitième du nom à apparaître. Le problème tient du fait que c'était un trentenaire tout ce qu'il y a de plus normal. Qui n'a jamais pu tenir sa promesse faite à son amie d'enfant Mina. Cette dernière étant devenue une commandante redoutable de la force japonaise anti-Kaiju.

Au fil de son histoire, Kafka va finalement pouvoir tenir sa promesse, même si sous sa forme humaine, il n'est absolument pas doué pour exploiter l'équipement de la JAKDF (pour Japan Anti-Kaiju Defense Forces). Seulement, sa témérité, son abnégation et sa volonté de sauver tout le monde attire le regard sur sa personne. Et forcément, bien que 2 personnes soient au courant de son secret, ce qui devait arriver arrivât. À savoir que la JAKDF découvre la vraie identité du Kaiju n°8. Et c'est dans un combat impressionnant entre le grand chef de la JAKDF (aussi papa de Kikoru) et Kafka que ce dernier va gagner un sursis. En prouvant de justesse qu'il a le dessus sur le Kaiju.

Toujours aussi parfait à lire, entre le dessin, la découpe de l'action, les expressions des personnages. Cette fois nous allons découvrir la section n°1, avec d'autres personnages atypiques, dont le fantasque commandant Narumi. Qui va révéler toute sa classe lorsque des fourmis géantes vont surgir du sol. C'était sans compter sur le Kaiju n°9 qui intervient pour prendre le pouvoir de Kafka.

Et j'ai effectivement résumé le livre. Désolé, car à travers ces quelques lignes, j'ai effectué des révélations, et j'en suis désolé. C'est très compliqué de vous transmettre cet amour que j'ai pour cette œuvre. On retrouve certains personnages, et on reste évidemment attaché à Kafka, avec cet humour en décalage, qui en quelque sorte détend l'atmosphère, dans un monde où l'arrivée des fourmis géantes provoquent certainement des pertes humaines en grande quantité. On retrouve un peu de destruction urbaine, mais moins que dans les premiers tomes il me semble. Ceci n'entrave en rien la qualité des phases d'action, qui sont toujours grandement présentes. Peut-être trop même. Mais comme l'auteure (autrice) arrive à introduire rapidement ses nouveaux personnages (de la section n°1), ça passe.

On reste sur le même schéma que vu précédemment. Avec la résolution du cliffangher, de façon spectaculaire, pour mieux repartir dans une autre suspension entre 2 tomes. Certes, c'est frustrant, surtout devant le délai entre 2 tomes (3 à 5 mois), mais quand on lit tout d'un coup, on se retrouve happé et pris par la lecture (même si j'ai mis quelques mois à lire le tome 4). C'est un excellent manga, qui malheureusement voit l'action prendre le pas sur la vraie question, d'où viennent les Kaiju ? En espérant que la mangaka puisse bientôt apporter un petit élément de réponse. En attendant, on savoure les bastons homériques offertes. J'adore.

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