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Cultivons la curiosité

Kaiju n°8 - Tome 06

Kaiju n°8 - Tome 06

Paradoxalement, cela fait à la fois longtemps et pourtant pas si longtemps que cela que nous avions vu le tome 5 de "Kaiju n°8". Explication, quand je fais des tomes de manga, généralement, j'en lis 2, voire 3 d'un coup, tout en faisant les chroniques après chaque lecture. Résultat, la chronique du 12 août dernier fût certainement, au mieux, écrite en juin. Comprenez que quand il m'a fallut reprendre à la toute fin septembre, cela faisait au moins 3 mois (je dirais plus en vérité). Seulement, pour vous, ce ne sont pas tout à fait 2 mois qui se sont écoulés.

 

Après cette introduction géniale qui n'aura, je n'en doute pas, fait fuir personne, replongeons donc dans l'univers créé par MATSUMOTO Naoya. Un univers dans lequel les Kaiju existent et malmènent une population humaine faible au début. Heureusement, cette dernière a trouvé le moyen de contrer ces immenses monstres, en utilisant leurs carcasses afin de développer des armes exceptionnelles. Ces dernières, aussi bien de défenses que d'attaques, ne peuvent cependant pas être manipulées par n'importe qui.

 

Donc, oui, il y a les Kaiju, immenses monstres, les Yoju sont plus petits, mais peuvent abattre un humain normal. Et il reste les Yonju, dont la taille démesurée en fait un redoutable adversaire. Et pourtant, ce sont bien un certain style de Kaiju qui attire l'attention, ceux dit "intelligent". Qui porte un numéro d'ailleurs. Il se trouve que par un hasard étonnant, le trentenaire Kafka Hibino possède la capacité de se transformer en ces monstres. Sa version sera nommée Kaiju n°8 par les forces de défenses.

 

Nous sommes au Japon, j'aurais dû le préciser. Et donc Kafka va passer de nettoyeur de carcasse, à combattant intégrant lesdites forces de défense du Japon. Il va ainsi pouvoir tenir sa promesse auprès faite de son amie d'enfance, Mina. Cette dernière, plus jeune que lui, fait partie de l'élite de cette force de défense. Kafka étant là surtout par son courage et le fait que très tôt, des personnes ont perçu qu'il avait un truc bizarre en plus. Son secret sera rapidement éventé, et dès lors, une seule chose le préoccupe, perdre le contrôle de ce pouvoir.

 

En attendant, une lutte intense se livre face au Kaiju n°9. Sous le commandement de Isao Shinomiya. Ce dernier s'avère être le père de Kikoru, dont on découvrira le passé ici. Concernant sa maman, et d'où vient la combinaison de Isao, faite à partir des reste du Kaiju n°2. Ce tome est d'ailleurs tourné autour de Kafka, Kikoru, Isao, le Kaiju n°9 et l'énigmatique Gen Narumi. Les autres personnages n'apparaissant pas ou peu.

 

Reste que comme souvent, on se retrouve face à énormément d'action, un combat intense entre les 2 cadets face à un Kaiju n°9 très fort depuis sa mue. Au point qu'il arrive à mettre mal en point nos 2 héros ainsi que Narumi. Cependant, tout le monde s'en sort, et ceci montre une stratégie maligne de l'adversaire du jour, qui s'avère être encore plus puissant que prévu.

 

Une fois de plus le dessin et la découpe des cases sont parfaits. On perçoit la violence des coups ainsi que l'action qui se déroule sous nos yeux, dans toute sa démesure. Si ici les monstres ne sont pas si gigantesques que cela (bon, les fourmis restent immenses), les combats livrés impressionnent et restent à une grande dimension. Il y a pas mal de destruction, et aussi, comme d'habitude, des moments de bravoure. Tout ceci en nous offrant des flashbacks concernant la famille Shinomiya. Malheureusement, on s'y attend tellement, et ça va tellement vite, que l'émotion n'a pas le temps de monter.

 

Hormis cette aspect rapide, qui est dû au fait que les chapitres sont très courts, on se régal du début à la fin. Malgré mes mois d'écart niveau lecture (depuis le tome 5), je n'ai pas été perdu. Il a moins d'humour ici par contre. Même si Kafka continue à chercher à être classe, et donc a droit a une petite vignette bonus concernant son visage sous sa forme de n°8. Un tome qui effectivement, n'apporte pas beaucoup de choses dans l'histoire (passif de Kikoru, Kafka qui doute et enfin le n°9 qui a un plan spécifique), mais pourtant on prend plaisir à suivre et à tourner les pages de ce livre. J'aime toujours autant et vous le conseille si vous aimez les grosses bastons et les Kaiju.

 

@+

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