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Cultivons la curiosité

King Kong 1976

Le DVD.

Le DVD.

En 1976, Dino De Laurentiis décide de produire une refonte du King Kong de 1933. Le grand singe a vu une suite être produite dans la foulée (Le fils de King Kong), et il ira même affronter Gojira sur ses terres en 1962, avant donc de revenir dans les salles obscures en cette année 1976. Mince, j'ai oublié de parler du La revanche de King Kong, mais je ne l'ai pas en DVD, donc pas vu. Ainsi John Guillermin, réalisateur de plusieurs Tarzan, d'un Shaft, et surtout de La tour infernale, film qui portera aux nues (je ne sais pas si on écrit ça ainsi) le genre film catastrophe avec un cast de folie, mais passons, donc John va réaliser cette refonte du classique des années 30. Avec des moyens modernes, et en positionnant l'action dans la folie pétrolière des années 70 (coucou le crack de.... je sais plus, 1973 je crois). Ainsi c'est à la recherche d'une île inconnue que Petrox veut conquérir pour son mazout que l'on va avoir droit. Pas de chichi, on voit le bateau à quai prêt à décoller. Hein ? Un bateau ne vole pas ? M'en moque. On pige pas trop, on voit le capitaine, puis un hipster (Jeff Bridges) va embarquer clandestinement grâce à un paquet de bifton offert à un garde. Non, mais on pige pas trop le début, avant que enfin le bateau décolle (oui, je vous emmerde !). On apprend que machin (vous verrez que moi et les prénoms, à part Jack et Dwan....) est persuadé qu'une île inconnue et vierge (pas comme ta... merde, c'est méchant là...) est blindée de pétrole. Ça tombe bien, car l'or noir devient précieux depuis quelque temps. Et donc ils partent en expédition, à la recherche d'une île cachée par un banc brumeux qui est inerte depuis 23 ans. C'est là que Jack, le passager clandestin, intervient dans la réunion, puis il donne sa théorie comme quoi le CO2 émit ne vient pas du pétrole, mais d'une vie animale inconnue, ça tombe bien le mec est machin-logue, non, en fait je ne sait plus ce qu'il est, juste que c'est un expert en faune et flore, et encore, je ne puis l'affirmer. Mais il a bon espoir de trouver une vie inconnue. Mais, mais, vous voulez peut-être voir la bande annonce ? Allez.

Vidéo de SciFiMoviesTheatre.

Ah, vous avez vu la scène où les marins constatent que la meuf qu'il trouve dans un canot de sauvetage est vivante, là j'ai pas entendu "yeaaaaah", j'ai entendu "on va la baiseeeeeeeer". Pardon. Car oui, après avoir vérifié que Jack était bien un machin-logue, il est engagé comme photographe officiel. Ouais. Oki. En gros on s'en fout que le keum soit monté illégalement. Oui, ça marche pour moi. Et ceci avant la découverte de Dwan, inconsciente. Là encore, ça tombe bien, Jack a fait un an de médecine. Il réveillera la belle avec une bombe puante. La belle qui est bonne. Merde, bonjour la remarque sexiste, mais dans sa robe là, Jessica Lange est très jolie j'avoue. Mais son personnage de Dwan est con comme pas permis.

Donc à bord on vit bien tout ça, on prête des fringues à Dwan, qui se trouve un pompom short et coupe des T-Shirt pour montrer son nombril et son ventre plat, ouaip, elle n'est pas enceinte, c'est sûr. Hein ? C'est encore une remarque à la con ? Non mais attendez, elle expliquera son prénom pourri par un "je m'appelle Dawn, mais j'ai inversé le w et le a pour faire original, lol", bon, oki, elle ne dit pas lol, mais ça vous montre le niveau de blonde qu'elle a. Encore une remarque sexiste, je sais, je m'excuse. Forcément, elle s'acoquine avec le hipster, et veut faire partie de l'expédition qui va sur Skull Island. Bonne idée ça. Surtout quand les indigènes locaux (alors que normalement y'a personne sur cette île ! ) font une cérémonie bizarre, et que ces gens découvrent la fine équipe, le chef négocie immédiatement l'achat de Dwan, la belle blonde, quitte à se séparer de 5 jeunes filles indigènes. Jack Hipster veut pas, logique, il a les couilles pleines, pardon, euh, il l'aime, donc on tire des coups de fusil en l'air, puis on fuit, non sans avoir omit de voir qu'une flaque de pétrole était présente.

Vous connaissez la suite, Dwan va flirter avec Jack, avant de se faire enlever en silence par les indigènes, ouaip, le tout silencieusement. Balèze. Elle sera offerte à Kong, un singe géant d'au moins 16 mètres de haut, que l'on verra au bout de 50 minutes de film. Pas trop tôt. Là c'est bluffant, le masque à la Planète des singes impressionne, par contre le costume, on repassera, façon gros nounours en peluche, je n'ose pas vous parler du son qu'il faut quand il tape sa poitrine, ça ressemble plus à un poum poum poum qu'un BOUM BOUM BOUM!!!!, non, là c'est loupé alors que le regard et le masque sont impressionnants.

Kong va abattre quelques arbres avant de constater que putain, elle est bonnasse l'offrande aujourd'hui. Merde, encore une remarque sexiste, c'est fou ça, et ce n'est pas fini. Ainsi Dwan a beau s'époumoner, rien n'y fait, Kong l'emmène dans sa cahute pour lui faire subir Dieu sait quelles horreurs. La vache. Genre il la fait dormir, il lui donne le bain, la sauve d'un serpent géant, enfin bon, l'horreur quoi. Là on va constater deux choses, alors que Jack part à la rescousse de sa belle, et que machin sonde le sol pour trouver du pétrole, déjà Kong est classe, le regard de l'acteur, Rick Baker (qui fait aussi le maquillage et costume du géant), c'est brillant. Sauf que, pour la scène de la douche, il y a un coté pervers assez répugnant. On imagine que c'est concours T-Shirt mouillé dans cette scène, et le sourire dégueulasse du singe fait penser à un Wota devant son idol favorite. Et c'est pas tout, à un moment, il va essayer de la désaper, vraiment, il fera apparaître furtivement les nichons de Dwan. Le tout avec un putain de sourire de psychopathe, c'est fou. Ceci juste avant l'attaque du Boa géant, qui permettra à Jack de sauver la belle.

Pendant ce temps Truc constate que son pétrole est comme une fille de 12 ans, pas encore à point.... non, mais là je dis n'importe quoi, on va me prendre pour un pédophile quoi, allez, je retourne le truc, en fait comme un puceau de 10 piges, le pétrole n'a pas de poil.... c'est de pire en pire mes comparaisons. Oui, mon humour est pourri, le pire est que je le constate et ceci m'afflige. En gros son pétrole n'est pas assez âgé. Il l'a dans le fion, et Bidule ça lui plait pas. Donc du coup il va décider de capturer Kong pour faire du pognon. Ceci tombe bien vu que Jack et Nichon... merde, Dwan, ça m'a échappé, pardon, donc le couple mène Kong droit sur le piège, pratique. Un gros trou fait avec un bulldozer largué par Petrox d'un avion (euh, quoi, hein, merde, là c'est n'importe quoi), du Chloroforme, quelques explosifs, et bim, Kong est capturé.

Il reste une grosse demi heure, et on se dit qu'on va avoir droit à une scène de folie à New York, sauf qu'il faut se taper le voyage en pétrolier. On aperçoit une scène d'ailleurs, quand Dwan chute dans la prison de Kong. C'est là que la belle commence à se dire que pour être célèbre, il faut faire souffrir un animal, et que c'est ptet pas si cool. Jack est dépité, mais il a toujours les couilles pleines et suit Dwan comme un toutou. Je résume vite fait, mais c'est l'impression que ça donne. Surtout quand il est à 2 doigts de conclure que que Kong pète un câble, poussant Dwan à aller le calmer (Truc veut le noyer ! ).

Après un passage pas si mauvais sur le pétrolier (Dwan commence à avoir de la pitié pour Kong, enfin, elle devient un minimum intelligente), on arrive à New York. C'est la fête, et je ne cause pas de la mise en scène à la con que l'on voit, allez, si, Kong va sortir d'une pompe à essence Petrox. Je ne vois pas le rapport, mais peut importe. On y constate toute la connerie humaine, indiquant que la belle a manqué de peu de se faire violée par l'immense singe. Genre il lui a fait du mal.... putain. Alors qu'elle est un peu bousculée, Kong croit voir sa belle agressée, du coup il arrive à se détacher, mais bon, la cage est inviolable... pendant 1 minute, Machin y croira, et le pire c'est que le public va mettre 10 plombes à paniquer. Ainsi Jack arrive à se sauver avec Dwan, poursuivis par Kong, ils trouvent refuge en traversant une rivière (l'Hudson je suppose), et où Dwan redevient conne, "paye moi un verre", euh, c'est pas ça que disent les meufs avant de prendre une cartouche ? Merde, je fais encore mon gros beauf machiste. Non, mais elle est lourde avec son paye moi un verre, je vous rappelle que le mec il a encore les bourses pleines hein ? Et les voilà dans un bar abandonné, de toute façon Kong est trop con il traversera jamais la rivière.

L'humanité est magnifique, à toujours se croire supérieure. Car Kong, après avoir éventré une rame de métro miniature, la scène est d'ailleurs hilarante car le singe croit trouver sa belle, mais non, et il jette la pauvre femme comme quand un mec a joui... pardon. Pourtant, niveau spectacle, la scène fonctionne, le décor est magnifique, le boulot y a été énorme, ça impressionne plus qu'un Godzilla, sauf que ça dure 5 minutes sur le film, au maximum, le reste étant des inserts pas très convaincants. Enfin bon, après avoir foutu le bordel, Kong traverse la rivière façon Zombie Leader de Land of the dead du regretté George A. Romero. Et il va retrouver sa belle avant d'aller faire un tour sur les twin towers du World Trade Center, fraîchement inaugurées en 1973. L'armée entre en jeu et ne respecte pas la demande de Jack de chercher à le capturer, nope, les mecs ils vont l'abattre. En commençant par 3 mecs avec un lance flamme, les cons. Kong sautera d'une tour à l'autre (effet assez spectaculaire pour le coup), et il les dégommera en lançant des objets façon Donkey Kong dans le jeu du même nom, sauf qu'a un moment, c'est un réservoir (d'Oxygène je pense) qui sera lancé, avec les flammes, ça donne une belle explosion. Là on est comme Jack, tout content que les 3 connards se soient fait grillés. Sauf que 3 foufoucoptères débarquent, et mettent fin à tout, non sans en perdre 2 entretemps. Kong est vaincu, malgré le courage de Dwan qui cherche absolument à le sauver. Kong chute et décède devant une foule heureuse. Putains d'humains de merde à la con de merde.

Film se voulant spectaculaire, il est très lent en son début, les personnages s'avèrent insipides et inintéressants, je repense à Jack offrant un manteau en peau de chinchillas, le mec doit être un ami des animaux (il embarque clandestinement au début dans l'espoir de découvrir une nouvelle race animale), et pour se vider les couilles il vole et offre un manteau en fourrure à la parfois intelligente mais souvent conne, Dwan. Bon, oui, on retrouve l'histoire d'amour impossible entre Kong et la belle blonde, celle-ci ne prenant partie pour le grand singe que tardivement, mais aussi l'histoire d'amour entre le beau gosse de l'expédition et l'actrice ratée. On conserve cette idée de connerie humaine, ici prête à tout pour du pétrole, puis pour du pognon, qui n'hésitera pas à ôter un animal à son habitat naturel dans un but marchand, je trouve pas le mot (mercantile en fait). Si certaines scènes avec Kong fonctionnent, il en existe plusieurs étant ridicules, je pense aux scènes où le singe devient un gros pervers, ça ne fonctionne pas. C'est super dommage car Kong fait passer une émotion à travers le regard, et le masque est excellent, on ne parlera pas du costume, qui paraît tout doux comme un nounours, je préfère éviter. Les effets aussi mélangent l'excellent (l'attaque du métro dans une New York miniature bluffante) et le pourri (la chute des personnages, par exemple Kong à la fin, scène en trop). Les passages avec une main géante impressionnent aussi. Bref, 2h10 mitigées.

Car oui, on nous souffle le chaud et le froid, ainsi, pardon, mais je n'ai retenu que 2 choses, déjà le masque impressionnant, rendant Gojira ridicule, et puis les nichons de Jessica Lange. C'est débile je sais, mais voilà ce qu'il ressort du film. Car contrairement au monstre japonais dont on voit le calendrier de l'Avent je vous rappelle, Kong se fera buter par les hommes de façon classique. À part chez les ricains, où voit-on Gojira se faire mettre minable par 3 hélicos de merde ? Non. Gogo est résistant, puissant, il saigne mais reste un monstre effrayant de puissance. Kong lui éprouve de l'amour pour une humaine, ce qui le tuera, c'est pour mieux faire passer ce message qu'il est forcément vulnérable à l'armée. Ou alors c'est pour mieux mettre en avant la connerie humaine qui se plaît à détruire les choses provoquant des situations déplaisantes ? On peut y voir une lutte contre la maltraitance animale, mais ce n'est pas assez exploité pour vraiment parler aux téléspectateurs que nous sommes. Au final, ce film est inconstant, fonctionne en dents de scie, on va trouver des passages géniaux, côtoyant des passages giga pourris. Loin d'égaler le film de 1933, la faute à des personnages insipides, le film de 1976 possède pourtant quelques fulgurances niveau effet, je retiendrai surtout le regard fort en émotion de Rick Baker sous le costume de Kong, aussi bien dans la douleur, l'amour, que dans la perversité. Je ne peux pas vous le conseiller, ce film possède trop de mauvais moments, sauf si vous voulez à tout prix voir tous les films King Kong, sinon c'est assez mauvais, seul Kong (via Rick Baker) ressort du film, le reste est mauvais.

@+

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