Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Lower Manhattan Hipster Elite - Staircase Paradox

Le disque.

Le disque.

Vous ne souvenez probablement pas, quand, en janvier 2017, je disais que j'allais plus parler de musique plus indépendante, ou un truc du genre, moi-même je ne me souviens plus exactement comment j'avais tourné le truc, et bien cette année 2018 ne se présente pas trop mal, vu que l'on a déjà parlé de cet excellent groupe qu'est la cage d'escalier paradoxale... non, pardon, Staircase Paradox. Non, mais c'est mieux en anglais, comme beaucoup de chanson en fait, du coup si vous ne pigez pas pourquoi un groupe français s'exprime dans la langue de Barack Obama, retournez donc écouter vos Zaz, Maé et autres variétés françaises que les radios s'évertuent à vous remplir les oreilles. Par moment, il faut savoir dire stop, et prendre un joli coton tige afin de nettoyer tout ce caca. Alors non, je ne renie absolument pas le fait que j'écoute des idols ou des artisteses corporate comme Kylie Minogue et Britney Spears, ce n'est pas de la grande musique, mais au moins c'est divertissant et certains titres apportent une véritable émotion, non, je ne renie pas ça, juste que quand je vois et entends des groupes peu connus comme celui de ce jour, et que des artistes chantant tout le temps la même chose, eux, vendent et remplissent des Zénith (et leurs poches), ça m'énerve. Surtout quand je n'aime pas cette musique. Mais là n'est pas le débat. Aujourd'hui c'est donc le deuxième EP que nous allons voir. Lower Manhattant Hipster Elite dure quand même 44 minutes (la faute au dernier titre surtout), pour 7 chansons. Et même un peu plus en étant patient/e.

You vs. You aurait pu être un hommage à la sublime Kikkawa You, il n'en est rien. Nous allons constater d'emblée un son plus, comment dire, électro, non, ce n'est pas ça le terme, vous allez croire que ça ressemble à du David Guetta après. On reste sur un son, et merde, je ne sais pas comment on dit, pop/rock, nope, rock alternatif, c'est pratique quand on ne sait pas ce que c'est, on dit que c'est du rock alternatif comme ça personne ne sait ce que c'est et ne peut vous contrer. En tout cas il y a un son plus synthétique qu'à l'accoutumée, pas déplaisant du tout, un bon rythme, une voix peut-être un poil en retrait, ce qui est dommage, mais en même temps la chanson ne dure que 3 minutes et des petites brouettes, et n'est pas trop fournie en paroles. Une bonne chanson, pas excellente hein, mais bonne.

Oh punaise, arrive déjà ce qui est pour moi, LA meilleure chanson du groupe, Desperatly est plus normale dans sa composition, mais le fait que ce soit posé, et ce refrain surpuissant, c'est d'enfer. Une véritable émotion ressort du chant d'ailleurs. On distingue bien tous les instruments et avec mon oreille pourrie ce n'est pas évident. Un véritable plaisir pour les oreilles, le chœur sur le refrain, la partie arrivant à 3 minutes, courte mais cassant un peu le chant, puis cette montée tranquille qui arrive après, pétard, ça file des gros frissons et la chair de poule. J'adore ce titre quoi, essayez de l'écouter, non, vous n'allez pas essayer de toute façon car vous achèterez forcément l'EP en fin de chronique. Vous verrez, c'est génial.

Soundtrack est tout aussi posée comme chanson, avec une basse très présente, une fois de plus, je le précise, je ne me risque pas à analyser les paroles, une mauvaise traduction et interprétation (même si cette dernière reste libre en fonction de l'auditrice ou de l'auditeur), on se rend compte de l'énorme composition calme mais entraînante à la fois, puis ce final qui fait monter l'émotion, nous sommes encore en présence d'un excellent titre, plaisant à écouter. Les fins de chansons introduisent la piste suivante, et là, avec Maple, je peux vous parler d'électro, cette fois ci c'est bon, un son synthétique, me rappelant un peu le côté calme et agréable de 1000say, surtout mêlé avec des instruments classiques, et le pire est que, pour une fois, je ne raconte pas de connerie. Une fois de plus le tout est harmonieux, et on arrive à tout suivre. Encore une fois (non, pas le titre de Sash) un très bon titre. Tout comme Reduce/Unrecycle, qui est plus calme, notamment dans, bah je ne sais pas si c'est le refrain, mais la voix de Billy Montoya se veut plus suave encore, une très jolie chanson, même si je confesse qu'elle n'arrive pas trop à s'immiscer dans ma playlist, malgré la présence de Fiona en toute fin de piste.

D.A.W.N. Revient avec un son en partie électronique, mais en gardant les instruments normaux (si j'ose dire), on tient là un titre plus dynamique, par son rythme, pas soutenu, pas foufou, mais efficace, là pour le coup c'est de l'électro rock, purée, je ne sais même pas si ça existe comme genre ou sous genre. Une chanson atypique est que j'aime bien j'avoue. Avec une fin très douce, quoique un peu longuette, mais je chipotte. Arrive donc la dernière piste (mais pas forcément dernière chanson), Sunday is... (a fake last song), en plus d'avoir un titre annonçant la couleur et d'être la petite préférée de Inod (par qui j'ai découvert ce groupe), elle bénéficie d'un rythme faisant hocher la tête, d'un excellent chœur sur son refrain, le passage au piano (et ce qui suit) est excellent aussi, apportant une cassure intéressante au titre. Une très bonne chanson donc. J'ignore si c'est un spoiler, mais, à l'instar de la piste 7 au nom inconnu, au bout d'un court instant, une petite balade voix piano magnifique arrive. Une sorte de chanson bonux, comme la lessive. Et encore, c'est méchant de dire ça, car un titre bonus est souvent mit là parce qu'on ne savait pas trop quoi en faire, ce qui n'est pas le cas de cette chanson que j'aime bien aussi.

Vidéo de Staircase Paradox Asso SPDX.

Tout comme le précédent disque que nous avions vu en début d'année, nous voilà en présence de superbes chansons, méritant toute votre attention, on passera d'un bon titre dynamique comme You vs. You, au génial Desperatly, et ce sera ça tout le long du CD. Donc oui, il vous faut à tout prix découvrir ce groupe qui mérite d'être connu, tant sa musique décrasse les oreilles. Ce Lower Manhattan Hipster Elite peu s'écouter seul, ou alors à la suite de Songs are Minutes Made to Last Forever, au fait, j'ai oublié de dire que cet EP est sorti en 2011. Voilà, à avoir dans toute bonne discothèque donc. J'adore à fond les ballons.

@+

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article