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Cultivons la curiosité

OLIVIA inspi' REIRA (TRAPNEST)

OLIVIA inspi' REIRA (TRAPNEST)

Il fût un temps où il me fallût découvrir une nouvelle musique, un nouveau son, mais surtout un nouveau chant. Ainsi, en 2009, quand j'assiste à ma première (et unique pour l'instant) Japan Expo, Wasabi Records vient de se lancer. En grande pompe avec ni plus ni moins que le génial « Bring it » des Puffy (renommées Puffy AmiYumi hors de l'archipel dont elles sont originaires). Je l'avais obtenu lors de cette Japan Expo.

 

Il fût un temps où je découvris des nouvelles bandes dessinées, venues du Japon, qui sont en noir & blanc et se lisent à l'envers. J'avais franchi le pas avec « Azumanga Daioh », « FullMetal Alchemist » et « Beck ». Peu de temps après c'était au tour du Shôjô « Nana », version féminine de « Beck ». Bon, j'avoue avoir vite arrêté, car si c'est plaisant à lire, Nana et Hatchi sont trop divergentes pour que l'on puissent comprendre l'une ou l'autre. Hachi choisissant le beau gosse riche qui la traite comme une chienne de meuf, au beau gosse jeune mais pas riche qui l'aimait puissamment. Je n'ai jamais pigé ce choix. C'est dire comment je n'y comprends rien aux femmes. Il en allait de même pour Nana, qui avait une relation quasi destructrice avec un guitariste. Le guitariste du groupe Trapnest, dont fait partie le futur mec de Hatchi et aussi Reira, la chanteuse.

 

Putain d'introduction de merde, tout ça pour en venir aux disques du jour. 2 Cds et 1 DVD. Je ne me souviens plus du prix à l'époque. Mais tout ça pour dire que cette édition Deluxe paraissait complète. Et lorsque que l'anime « Nana » sortit, il fallut trouver des chanteuses. Ainsi Anna Tsuchiya et OLIVIA furent choisies pour incarner vocalement (et que pour le chant), les stars du futur anime. Ceci donna donc le boîtier (en carton) du jour. Sachant que nous parleront de la version « Nana » plus tard.

Vidéo de Kevin Salazar.

Première incompréhension. Cette version comporte 2 disques durant 30 minutes. Genre ça ne rentrait pas sur une seule galette ? Oui, ça donne un packaging magnifique, mais pas pratique au final. On aura aussi une belle photo de la chanteuse et deux livrets, un par CD, contenant les paroles que je n'ai même pas lues. Le premier disque se nomme « OLIVIA inspi' REIRA (Trapnest) ». Oui, ok, et ? Euh, bah voilà, c'est un titre qui claque non ? Non. D'accord. 6 titres pour 27 minutes. Ok.

 

« Wish » est certainement la plus connue, on croirait du Evanescence si vous connaissez. Et la chanson mélange un son Rock avec la voix suave et calme d'OLIVIA. Un mélange qui fonctionne très bien. Voilà LE SEUL intérêt de cet ensemble de disques. Vous voilà averti.e.s. « Starless Night » me fait penser à du Kalafina, mais en moins bien. Pas exceptionnelle, cette chanson pourra plaire pourtant, elle est jolie mais moi je trouve ça bof. Trop molle, trop lente, trop calme. Surtout après « I Wish ». En plus pas d'émotion dans le chant, non, rien n'y fait, je n'aime pas.

 

« Close your eyes » débute à deux à l'heure. Non mais là je me suis endormi, une composition qui pourrait faire penser à un titre fort en émotion, bah nan, c'est comme pour la précédente chanson, mais en encore plus chiant. On zappera rapidement pour arriver sur « Winter Sleep » dont le nom n'inspire pas confiance. Bon, bah voilà, c'est écrit dans le titre, déjà que l'hiver on se pèle et on reste à pioncer au chaud, alors le dodo de l'hiver, qui suit deux titres mous, c'est limite le coma qui nous attend. Alors bon, la voix de la chanteuse est merveilleuse, pas de problème, mais sortir des titres de plus de 5 minutes aussi lents et mous, non quoi. Il faut monter le son pour être sûr que le disque n'est pas terminé. Une purge.

 

Alors oui, je ne suis pas gentil et on va me dire que niveau musique je suis une tanche, et que comme les tanches sont tout le temps sous l'eau, bah la musique paraît plus lente et molle et que j'entends mal. Non mais franchement, c'est quoi ces chansons de dodo ? J'arrive à apprécier les balades quand, vocalement parlant, on me donne de l'émotion. Là, à part une envie de bailler, on en me donne rien. Et ce n'est pas « tears & rainbow » qui changera la donne. Putain qu'on s'emmerde. Allez, « let go », excellent album d'Avril Lavigne soit dit en passant, bah, ah, de la guitare électrique un peu plus relevée. Bon, on reste sur un chant mou, mais au moins la composition nous réveille. Le refrain aussi est pêchu. Mais lassant. Du coup on se retrouve à espérer que « The Cloudy Dreamer », le nom du CD 2, soit meilleur.

 

Sept chansons pour environ 30 minutes. Passons sur le fait qu'il ait fallu scinder en deux ceci, afin de débuter par « If you only knew ». Bon, ben on n'est pas perdu.e, piano lent, voix suave, d'accord. Je comptais me réveiller ici, bah euh non. Ah, un petit peu plus d'émotion passe ici, mais j'ai trop l'impression qu'elle miaule, c'est assez surprenant. La combinaison piano et violon doit faire ressentir un truc aux auditrices et auditeurs, et ici, bah à part avoir l'impression d'entendre un petit chat, je ne vois pas. « Stars shining out » propose enfin quelque chose de rapide et de pêchu. La voix reste la même, moins miaulante, ou miauleuse, qu'avant, et la composition Rock sur une voix suave, ça le fait. Un titre intéressant, enfin, et qu'on écoute avec plaisir.

 

« Dream Catcher » part sur de la pop, avec guitare sèche, une intro qui intrigue, et peut-être un genre musical correspondant mieux à la chanteuse. Car là, ça le fait. Il y a plus d'émotion, plus de puissance vocale. Pourtant ça reste calme, mais ici aussi c'est plaisant. J'aime bien. « Who's gonna stop it ? » marque le réveil total. Bon, là c'est un peu rapide, mais on ne s'en plaindra pas après la purge du premier disque. On commence enfin à croire en la chanteuse, et on se dit que finalement, cet album n'est pas si mal. Une bonne chanson bien rock. « Cloudy world » descend d'un tout petit cran, mais en terme de composition, ça reste dynamique et agréable. Ici c'est plus de la Pop/Rock, et j'aime bien. Un peu lassante par contre.

 

« Cut me free »marque le retour du piano dodo ? Oui, et le titre lasse rapidement même. Bof quoi. Et on termine cette sélection musicale comme nous l'avions débutée, avec « Wish », mais version anglaise. Rien à redire, la composition reste identique (j'aime dire des évidences débiles), mais je vais faire mon connard, je trouve qu'en anglais ça fonctionne moins bien. Le refrain marche hein, mais le reste ça va pas. Cependant ça reste un bon titre, assez rare sur ces deux disques, donc on prend avec plaisir.

 

Reste le DVD. Trois clips et quatre chansons inédites au double album en live. « Stars Shining Out », une très bonne chanson mais voit son clip moyen, rien de foufou quoi. Le titre reste très bon. Après on prendra une double ration de « Wish », classique en vidéo et en animation. La chanson reste nickel, et le clip simple mais sympa. L'animation permet de voir ce que ça donne en version animée via TRAPNEST. C'est joli et plus dynamique que la version avec OLIVIA. Sympa quoi. Mais courte.

 

Ensuite arrivent quatre chansons en live, de Shibuya O-West. Et là on peut juger de la qualité de OLIVIA. Petit live de 15 minutes. Alors il paraît que l'ordre de passage est « Let go », puis « Alone in our Castle », « SPiDEr2pins » et « Devil's in me ». Je n'arrive pas à en être certain mais peu importe. Car sur 4 titres, hormis le deuxième un peu mou, le reste envoie du lourd, notamment le dernier qui déchire bien en concert. Oui, le DVD sauve de peu l'album de son côté soporifique.

 

Car le premier disque est une grosse purge de 22 minutes (j'enlève « Wish »), puis le second marche bien, pas superbe, mais relève le niveau. Et le DVD montre en fait ce qui aurait dû être mes premiers clips vidéo de J-Music et concert aussi, sauf que je ne l'avais jamais regardé. Je suis nouille des fois j'avoue. En résumé, on esquivera le premier disque, sauf « Wish », quand même meilleure en japonais qu'en anglais, à moins que vous n'aimiez la musique soporifique, ce qui est possible, je ne juge pas. Le disque deux est plus normal et sympa, mais c'est bien le DVD, avec son excellent mini concert qui sauve la mise et rend cet ensemble, pas indispensable, mais vraiment très sympathique. Le boîtier est joli et les carnets traduisent les paroles en anglais, ce qui est toujours sympa. Au final c'est une bonne expérience, malgré un premier CD mou.

 

@+

Vidéo de KiwaiixAMV.

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